mercredi, octobre 18, 2006

Tempête de bénitiers: Au secours, les latinistes arrivent !

“Si jamais on voulait, de manière autoritaire, imposer un biritualisme, on serait dans une situation grave et préoccupante”, déclare à La Vie l’évêque d’Angoulême, Mgr Claude Dagens. “Nous, les évêques, nous souhaitons être informés”.

Quand, en 1971, après avoir chanté sur tous les tons que le Concile était “pastoral”, entendre “non contraignant”, on a donné 24 heures à quelques vieux curés de campagne attachés à la messe de leur ordination comme à un souvenir d’enfance, et rejeté toute une partie du troupeau, enfants maudits à tout jamais, dans les ténèbres des garages, des salles de gym louées pour un dimanche et de tout ce que le bétons pouvait offir de catacombes. Je ne me souviens pas alors avoir entendu Son Excellence d’Angoulême se plaindre des méfaits du biritualisme.

Biritualisme qui, il faut le souligner, passe tout de suite beaucoup mieux dès qu’il s’agit de se déhancher sur toutes les sambas rituéliques des 5 continents

Si la “messe en latin”, locution ô combien réductrice, revient en force, c’est pour une seule et bonne raison, donnée par le nouveau secrétaire de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements Mgr Albert Malcom Ranjith Patabendige: “chaque jour (…) de nombreuses lettres, signées, où les gens se lamentent de nombreux abus: des prêtres qui font ce qu’ils veulent, des évêques qui ferment les yeux ou même qui justifient ce que font les prêtres au nom du ‘renouveau’” (…) et, les fidèles assistant à la messe tridentine, “nos églises se vident“. Bref, réglez le problème ou fermez-la !