vendredi, août 17, 2007

Olympique Maghrébin ?

Interview surréaliste de Djamel, le leader des MTP, l'un des principal groupe de supporters de l'OM

«Pour moi, tous ceux que vous voyez représentent mon pays. J'ai les papiers français, mais je suis algérien nationaliste et je ne m'en cache pas»

Se souvenir de ceci
http://payvan.blogspot.com/2007/08/lom-affiche-ses-couleurs.html


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Un bon catholique...

… est un catholique mort. Et, avec quelque ironie, le blog fromageplus, que je découvre via Polydamas, mon tradi à moi, poursuit ainsi : “Tant qu’il est en vie, c’est un rétrograde dogmatique et coincé, contre la capote et les homos. Une fois qu’il est mort, on découvre qu’il est pour le dialogue inter-religieux, l’amour du prochain, la paix civile et spirituelle, et que c’est un homme en quête de vérité et de beauté“.

Ce pourrait certes être une raison supplémentaire pour les croyants de voir sereinement arriver la mort. Non seulement ils rejoindront le Père, mais ici-bas, on vantera leurs qualités.

En attendant, ici-bas, on s’agace, parfois. Même si c’est fréquemment le cas des nécrologies : les journaux se couvrent de lignes subitement reconnaissantes et admiratives. Ainsi pour prendre un exemple récent, de Michel Serrault, dont j’ai découvert au passage qu’il était profondément croyant.

Une appartenance à l'Eglise traitée comme accessoire

Mais un autre phénomène plus propre aux bons catholiques - morts, donc - s’est encore produit à l’occasion du décès du Cardinal Lustiger : leur appartenance à l’Eglise est traitée comme accessoire. C’est, avouez-le, une performance dans le cas du Cardinal. L’insistance sur sa spécificité de juif converti est, pour l’essentiel, bienvenue et même émouvante. On peut se réjouir que l’on insiste ainsi sur la continuité entre les juifs et les chrétiens, qu’il incarnait. On y décèle toutefois chez certains une tendance à souligner que, ma foi, ce n’était pas un catholique comme les autres…

Et l’on insiste, aussi, sur ses “coups de gueule“, dans l’espoir, pour certains de démontrer que ce “Prince de l’Eglise” aurait été un marginal en son sein.

Comment dissocier l'Eglise de l'Humanité ? Un cardinal, de l'Eglise ?

C’est aussi le parfois ambivalent Figaro qui illustre sa Une (électronique) d’une seule réaction : “Le cardinal parlait d’abord la langue de l’humanité, et ensuite celle de l’Église“. Ah, si l’on pouvait s’assurer que l’émotion autour de son décès ne bénéficie pas aux calotins… Mais comment dissocier la vocation de l’Eglise du sort de l’humanité, si ce n’est sous l’effet d’un parti pris qui voudrait qu’elle s’en écarte ? Et comment dissocier un cardinal - et encore plus celui-ci - de l’Eglise ? La langue qu’il parlait, c’était celle du Cardinal Lustiger, membre de l’humanité, certes, mais ô combien membre de l’Eglise. Toute parole, tout acte de sa part était l’acte d’un membre de l’Eglise, “peuple rassemblé”. L’Eglise, dans sa diversité. Avec ses ses erreurs, et ses grandeurs. Bref, la bien humaine Eglise.

C’est bien le même phénomène qui avait marqué la disparition de l’Abbé Pierre. Souvenez-vous : il était abbé, Henri.

Cette fois non plus, il ne s’agit pas de “réclamer” un homme. Mais de ne pas occulter une dimension fondamentale de ces hommes qui, plutôt qu’atypiques, étaient exceptionnels.

http://www.koztoujours.fr/

Portugal : la fonction publique à la casse

Les quatre cinquièmes des fonctionnaires portugais perdront leur statut et seront contractualisés en vertu d’une loi adoptée par le Parlement, dans le cadre de la modernisation de l’administration conduite par le gouvernement socialiste. ->ici

Nous n’avons pu trouver aucun article de la grande presse sur le sujet (qu’il soit anglais, français ou portugais. L’article d’origine des Echos est payant, et seuls deux blogs (1) - (2) ont repris l’info. Appel aux lecteurs pour des infos ou des sources.

France : colonisation des esprits

Sur le portail d’Orange, l’opérateur de téléphonie, vous pouvez trouver ce genre de facéties révélatrices ->ICI

En attendant l’annexion de la France par le maghreb, exigeons le bilinguisme arabe des infidèles de souche européenne.

Corses anti-arabes

Le racisme est un fléau, cela ne fait aucun doute, mais la réaction exposée ici est sans nul doute révélatrice de la façon dont un autre fléau, l’immigration de peuplement massive en provenance des pays musulmans, peut être perçu par une population autochtone qui n’a pas encore pris le parti de se taire, se soumettre ou s’enfuir…



La résistance doit viser l’islam, les Arabes musulmans sont d’abord victimes et deviendront bientôt alliés si nous savons nous y prendre et nous débarrasser du racisme, lequel n’est sommes toute que la conséquence d’une paresse intellectuelle des milieux susceptibles de résister à l’islamisation mais qui ne sont pas nourris par l’intelligence de la charité chrétienne. Il est urgent de corriger le strabisme pour ne pas se tromper de cible et pousser nos frères arabes à chercher refuge dans les bras des leaders musulmans.

Le Cardinal Barbarin souhaite la paix avec les Traditionalistes

Après avoir fait tout son possible pour empêcher la publication du Motu Proprio, le card. Barbarin se pose en pionnier d’une paix qu’il a longtemps repoussée.

“Le retour du latin s’est déjà fait dans la bouche des jeunes à Taizé ou à Lourdes et non pas par le motu proprio de Benoît XVI. Dans les rassemblements, les chants en latin ont trouvé une place depuis quelques années. Pouvoir dire quelques prières et chanter des chants dans une même langue, c’est bien”.

“Concrètement, je ne pense pas que cela changera grand-chose dans nos paroisses, mais mon espérance, c’est qu’une bonne proportion de traditionalistes se dise +On revient à la maison, puisque le Pape nous lance un appel !+. Cela fait 40 ans qu’ils sont en marge ou dehors, tout de même ! Je souhaite que nous redevenions un seul troupeau, à la suite du Seul Pasteur !“, ajoute le cardinal Barbarin. ->

Le coup de “la balle est dans leur camp” que nous sert le cardinal depuis deux mois semble ne pas prendre côté écônard… Il faut reconnaître que seul Rome détient le pouvoir de réintégrer dans l’Eglise cette fraction qui, malgré sa très petite taille, semble poser un gigantesque problème de conscience aux évêques français…

France : La rupture, c’est pour quand ?

France : La rupture, c’est pour quand ?

16 08 2007

Un article de Jacques Marseile (extraits) :
Le 6 mai, près de 19 millions de Français ont élu un président qui leur avait promis cent fois plutôt qu’une : « Je dis ce que je ferai et je ferai ce que je dis. »

Parmi ces promesses figurait en bonne place le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Une mesure essentielle étant donné que l’expansion inconsidérée des effectifs du secteur public (5,2 millions de fonctionnaires, contre 4 millions en 1990) explique largement la dégradation des finances publiques et l’explosion de la dette. (…) Lire la suite »

mercredi, août 15, 2007

L’OM affiche ses couleurs ?

Au cours du match OM-Rennes, samedi dernier à Marseille. Les supporters forment le logo de l’OM, surmonté de leur drapeau national.

Economie : l’augmentation des salaires du patronat s’accélère

PARIS (NOVOpress) - Selon l’Insee, la rémunération des PDG a augmenté plus vite sur les cinq dernières années que celle des salariés. Les grands gagnants : les patrons de la finance, de l’immobilier. Seule nouvelle positive de l’étude, l’écart de salaires entre hommes et femmes tend à se réduire.
A l’heure où les augmentions des prix produits de consommation courante, et notamment alimentaire (pain, pâtes, chocolats…), se multiplient et où les salaires des ouvriers et employés stagnent, cette étude n’est guère de nature à renforcer la cohésion nationale et la nécessaire collaboration « patrons/salariés », d’autant que ces statistiques ne prennent pas en compte les stock-options, bonus et autres jetons de présence au conseil d’administration qui représentent aujourd’hui des sommes très importantes.
Par ailleurs le document met en évidence une très forte disparité entre les salaires des patrons, démontrant l’inanité d’une vision manichéenne et monolithique de la « lutte des classes », le patron de PME étant, par beaucoup d’aspects, plus proche des intérêts et des préoccupations de son employé que de ceux d’un dirigeant d’un multinationale.
Le patron d’une société de plus de 2 000 salariés gagne en moyenne 470 000 €, contre 127 400 € pour le dirigeant d’une entreprise de 50 salariés ou plus, et 43 300 € pour celui d’une entreprise employant moins de 50 personnes.

Les confessions d'un marchand d'armes

Mosquée de Marseille : une lettre à Jean-Claude Gaudin

A la suite de la décision de la mairie de Marseille de construire l’une des plus grandes mosquées de France (alors que la ville en compte déjà plus de 60), trois intellectuels français, spécialistes du monde arabe et de l’islam, ont envoyé le 03 aout la lettre suivante à Jean-Claude Gaudin, maire de la ville :

Monsieur le Sénateur Maire,

“C’est la dignité, le respect des valeurs de la République que de permettre à des gens de pratiquer leur culte”, dites-vous pour justifier l’autorisation de la grande Mosquée de Marseille.

Vous n’êtes pas sans savoir, osons-nous le supposer, que la religion musulmane n’est pas seulement un culte, mais aussi une doctrine sociale et politique, et qu’en lui donnant un lieu de culte, vous donnez aussi une place forte, une citadelle à cette doctrine sociale et politique, dont l’institutionnalisation ne peut être qu’un premier pas pour les visées hégémoniques qui lui sont inhérentes. Lire la suite »

Francis Richard : on est mal, Barré

hurricane-floyd.bmp Nicolas Barré, Directeur-adjoint de la rédaction du « Figaro », a pondu le 9 août dernier un de ces éditos fulgurants, dont il a le secret, et qui ne laisse pas de m’étourdir. Je dois être trop émotif… Intitulé modestement « Agir sur le climat », cet article est un modèle du genre de la nouvelle religion écolo qui fait du réchauffement le début et la fin de tout. C’est pourquoi il ne pouvait que m’interpeller au niveau du vécu climatique.

Cet édito est une vraie mine pour qui s’intéresse à cette nouvelle religion. Ainsi peut-on y apprendre que tout ce cirque a commencé lors de l’ineffable sommet de Kyoto en 1997. Nicolas Barré s’émerveille devant le chemin parcouru en dix ans : «A l’époque, souvenons-nous, les dangers liés à l’accumulation des gaz à effet de serre n’étaient guère connus au-delà du cercle des experts». Alleluia !

C’est là que Nicolas Barré pose la première question existentielle : «Qui, aujourd’hui, hormis quelques esprits obtus – il en restera toujours – doute que la planète se réchauffe ? ».

Il m’a paru intéressant de partir à la recherche d’au moins un de ces esprits perdus, que Nicolas Barré balaye d’un revers de son auguste main, en les qualifiant d’« obtus ». Lire la suite »