samedi, octobre 27, 2007

Prix du lait : la vaste campagne de désinformation des industriels se poursuit


1,4 %, c’est l’impact réel de la hausse du prix du lait sur le prix de revient des produits laitiers ; bien loin des 10 % ou 17 % annoncés par les industriels. Explications :

Depuis plusieurs années, le prix du lait baissait à la production mais la baisse n’avait jamais été répercutée sur les produits laitiers à la consommation, procurant ainsi de substantiels bénéfices aux industriels. Danone et Lactalis en ont largement profité. Ils persistent donc dans cette voie en décidant d’augmenter leurs prix respectivement de 10 % et 15 voire 17 %, suite à la hausse dérisoire du prix du lait à l’étable.

Mais le prix du lait est complexe et cette « hausse » est un peu piégée. En effet, lorsqu’on parle habituellement de hausse, c’est à partir du dernier prix existant. Les industriels vont bien majorer aujourd’hui les prix d’hier de leurs produits laitiers. On pourrait donc croire que le prix à la ferme payé en octobre 2007 sera égal au prix de septembre 2007 augmenté de 0,058 €/L (recommandation du CNIEL pour le 4° trimestre), soit un prix production de 0,368 €/L.

Il n’en est rien ! Car la hausse annoncée s’applique, non pas sur le prix du mois dernier, mais sur celui de référence d’octobre 2006, soit 0,272 €/L. Donc, l’éleveur ce mois-ci touchera : 0,272 €/L (oct. 2006) + 0,058 €/L (hausse 4e trimestre) = 0,33 €/L. Par rapport au prix du mois dernier, la hausse sera d’à peine plus de 2 ct€ au lieu des 5 annoncés ! Ce qui représente 7,1 % d’augmentation. Nous sommes déjà loin des 10 à 17 % des industriels !

Mais ce n’est pas tout, car il faut savoir que le prix du lait ne représente en moyenne que 20 % du produit fini, voire beaucoup moins. Donc en réalité, la hausse actuelle du prix à la production ne représente au plus que 20 % de 7,1 %, soit 1,4 % dans le produit fini ! Les hausses annoncées par Lactalis et Danone sont donc largement exagérées.

A quand un contrôle des marges dans la filière et la grande distribution, ainsi qu’une juste répartition des plus-values entre tous les acteurs, y compris les producteurs ?

(Source: www.coordinationrurale.fr)

lundi, octobre 22, 2007

Diffamation envers Le Pen confirmée par la Cour européenne

La Cour européenne des droits de l'Homme a estimé lundi que la justice française n'avait pas violé la liberté d'expression de l'auteur d'un livre sur Jean-Marie Le Pen, de son éditeur et de Serge July, ancien directeur du quotidien Libération, condamnés pour diffamation.

Dans "Le Procès de Jean-Marie Le Pen" de Mathieu Lindon, édité par Paul Otchakovsky-Laurens, dont Libération avait repris des extraits jugés diffamatoires, Jean-Marie Le Pen était qualifié par des personnages du roman de "chef d'une bande d'assassins" et de "vampire" se nourrissant "du sang de ses ennemis".

En 1999, la justice française avait donné raison à M. Le Pen et à son parti qui s'estimaient diffamés et avait condamné le romancier, son éditeur et Serge July à des amendes et à des dommages et intérêts.

Dans son arrêt, la CEDH rappelle que le dirigeant du FN a été condamné pour provocation à la haine raciale, injures et apologie de crime de guerre "s'exposant soi-même à une critique sévère".

Elle observe néanmoins "qu'assimiler un individu, fût-il un homme politique, à un +chef de bande de tueurs+ outrepasse les limites admises même si la critique à l'égard d'un homme politique peut être plus large que pour un particulier".

Pour les juges, la décision de la justice française "trouve sa base légale dans des textes clairs". L'arrêt cite ainsi la loi de 1881 sur la liberté de la presse dont l'article 29 "couvre la fiction lorsqu'il s'agit de l'atteinte à l'honneur d'une personne clairement désignée".

S'agissant du quotidien Libération qui avait publié des extraits incriminés dans une pétition de soutien à Mathieu Lindon, les juges observent que le droit d'informer "doit reposer sur des faits exacts" et qu'il "incombe de vérifier des déclarations factuelles diffamatoires".

C’était il y a 20 ans…


…que fermaient les chantiers navals de la Seyne sur Mer, dans le Var. Des milliers d’ouvriers mis à la porte, crucifiés sur la croix du marché intérieur européen et de la mondialisation.
Que sont-ils devenus ? Qui s’en préoccupe ? Où vont travailler leurs enfants ? Voilà qui intéresse peu nos dirigeants.
La construction navale française n’est plus qu’un glorieux souvenir, une plaie ouverte de notre tradition industrielle. Les Chantiers de l’Atlantique, ancienne division marine d’Alstom ont été vendus à Aker Yards, un concurrent étranger, qui s’est empressé de créer des emplois : ont été embauchés des ouvriers grecs, portugais, roumains et indiens, payés au salaire minimum de leurs pays. Les ouvriers français sont trop chers.
Ce phénomène s’accentue sous la pression de la commission européenne, qui vient de demander à la Pologne de fermer une cale supplémentaire du chantier naval de Gdansk, berceau industriel polonais, jadis fer de lance de la lutte contre l’oppression communiste.
Un symbole s’écroule, celui de l’industrie de construction navale européenne, grande pourvoyeuse d’emplois, sacrifiée sur l’autel de l’OMC, qui préfère voir les ouvriers français et européens consommer des produits importés chinois, transportés sur des bateaux, désormais eux aussi construits en Chine…

LeBerlioz pour Novopress

Pub contre la publicité ? Dove. Matraquage.

dimanche, octobre 21, 2007

EXELLENT