mardi, décembre 25, 2007

Le pape Benoît XVI a appelé mardi à la paix dans le monde...


et a dit son inquiétude devant la dégradation de l'environnement lors de sa bénédiction urbi et orbi pour Noël
Suite et video

Joyeux Noël!

lundi, décembre 24, 2007

lundi, décembre 17, 2007

lundi, décembre 03, 2007

A Dieu, Anne-Lorraine


Cette page spéciale, à destination de la famille d'Anne-Lorraine, est mise à disposition de ceux qui souhaitent mettre en lien des témoignages ou des photos des obsèques. Aidez-nous aussi à relayer les réactions de la presse.
Vous trouverez :
un post de témoignages,
un post relayant photos, émissions, reportages...
un post sur le traitement médiatique,
un post sur la réaction de lecteurs.

Le Pen sur les émeutes

Musée de l’immigration

Il y a quelques semaines était inaugurée « La Cité nationale de l’histoire de l’immigration » dont le but est de « rassembler, sauvegarder, mettre en valeur et rendre accessibles les éléments relatifs à l’histoire de l’immigration en France, notamment depuis le XIXe siècle et de contribuer ainsi à la reconnaissance des parcours d’intégration des populations immigrées dans la société française et de faire évoluer les regards et les mentalités sur l’immigration en France. »

Aujourd’hui, c’est à Fdesouche.com que revient l’honneur d’annoncer l’ouverture de la version Béta de notre propre Musée virtuel de l’immigration sous forme d’un Wiki.

Son objectif, à lui aussi, est de « sauvegarder, mettre en valeur et rendre accessibles les éléments relatifs à l’histoire de l’immigration en France, notamment depuis le XIXe siècle » mais de façon impartiale, et sans en oublier les conséquences.

Pour le moment, le site est presque complètement vide. Pour le remplir, il vous suffit de vous créer un compte et d’y apporter votre pierre.

http://www.musee-immigration.com

mardi, novembre 27, 2007

Au nom d’Anne-Lorraine

Bouleversé par le meurtre sauvage de notre chère Anne-Lorraine, 23 ans, cet ami m’a appelé : « On devrait manifester, brûler des mosquées turques… ». Je le comprends. Le meurtrier du RER D est un criminel sexuel récidiviste d’origine turque. Il était en liberté, malgré une précédente condamnation ! Faut-il brûler, manifester ? Laissons cela aux Turcs, aux Egyptiens, aux Indonésiens, aux Soudanais, aux Algériens qui martyrisent leurs compatriotes chrétiens et brûlent leurs églises. Laissons cela à nos voyous des cités barbares qui profitent en ce moment de l’impunité scandaleuse que leur offrent des années de laxisme et de démagogie. Oui, la mort atroce d’Anne-Lorraine est révoltante.
Suite

dimanche, novembre 25, 2007

Du nouveau sur l'Arche de Zoé

"Paris Biotech est une entreprise semi publique agréée depuis 2000 par l’Etat et subventionnée par la Ville de Paris, dont l’objectif est d’aider à la création d’entreprises dans le domaine de la santé humaine. Il s’avère que François Sarkozy, le frère de Nicolas, médecin de son état, fait partie du Comité d’évaluation de Paris Biotech Santé. Un lien plus étroit encore s’est tissé entre l’UMP et Paris Biotech Santé : Jean François Dhainaut, membre du conseil scientifique de la commission Recherche de l’UMP, est le père de la directrice adjointe de Paris Biotech. Cela ne serait rien si sa fille n’était aussi la secrétaire général de l’Arche de Zoé. Voilà que le hasard lie dans la même histoire un membre important de l’UMP, une entreprise pharmaceutique, le frère de l’actuel président et Stéphanie Lefebvre, qui est au centre de l’affaire de part son appartenance à Paris Biotech et à l’Arche de Zoé.

Le pot au rose n’a pas été long à découvrir : l’adresse courriel de l’Arche de Zoé était l’adresse professionnelle de Stéphanie Lefebvre, et l’Arche de Zoé est domiciliée chez Jean François Dhainaut."

vendredi, novembre 16, 2007

Contre le terrorisme intellectuel, se libérer de l'auto-censure

Christian Vanneste est interrogé dans Permanences :

"Il est nécessaire effectivement de bien savoir à quoi nous avons à faire. C’est un ennemi qui est considérable ; une sorte de monstre à trois têtes. On connaît la tête apparemment la plus anodine, celle qui est venue des Etats-Unis avec le politiquement correct, lequel peut prendre l’aspect plutôt sympathique d’une pensée consensuelle. Mais il peut prendre aussi la forme beaucoup plus redoutable de la pensée unique ; la seconde tête du monstre. Quand vous passez du politiquement correct à la pensée unique, vous quittez la démocratie. Mais vous l’avez quitté sans vous en rendre compte, par distraction. Viens ensuite la troisième tête, la pire, c’est le terrorisme intellectuel. [...]

[I]l existe effectivement une méthode de déstabilisation que j’ai expérimentée à mes dépens. Elle est fondée sur une désacralisation de la pensée et une sacralisation des mots. Voilà des gens qui viennent vous dire qu’il n’y a rien de sacré dans la société, que tout se vaut, et qui cependant font passer ce message au travers de tout un tas de mots tabous. Des mots qui sont des armes et qui vous emprisonnent [...]. Vous avez tout un tas de mots qui font partie de cet arsenal idéologique. Par exemple, le mot « raciste » ; si on vous traite de « raciste », vous êtes perdu ! Le mot « droite » en France est très difficile à porter parce qu’il devient tout de suite « extrême-droite ». La plupart de mes amis se réfugient dans le gaullisme de centre-gauche... [...]

Il faut accepter et préparer le combat. [...] Il ne faut pas se laisser faire. Il faut d’abord remporter une première victoire, une victoire sur soi-même. Il faut absolument se libérer de toute forme d’auto-censure. Les chrétiens ont un gros problème, un sentiment de culpabilité qui fait partie de leur éducation. Ils s’en prennent d’abord à eux-mêmes. [...] Mais il ne faut pas que cela aille jusqu’à donner systématiquement raison à ceux qui nous agressent d’une façon parfaitement injuste. Il faut se libérer de l’auto-censure. Pour cela, il y a trois techniques à acquérir. Il faut d’abord affermir sa pensée. Il faut avoir un souci de clarté et de cohérence lorsque l’on expose ses convictions. [...] Il faut enfin bien connaître l’adversaire. [...]

Une fois que vous avez bien affermi votre pensée, [...] il faut absolument constituer des réseaux. [...] Il faut nouer partout des liens avec les gens qui sont d’accord avec nous, il nous faut nous aussi créer une sorte de lobby sans lequel on ne fait pas le poids. Ensuite, il faut bâtir notre stratégie. Elle consiste d’abord à retourner contre lui les méthodes de l’adversaire pour le désarmer. Envoyer des pétitions, des lettres à vos élus, en mettant dans la balance de votre argumentation que de leur attitude dépendra votre prochain vote pour eux. [...] Enfin, il faut finir par le positif, par ce qu’il y a de plus beau. Notre programme c’est de restaurer cette belle institution, qui est la plus malmenée dans notre pays, qui est la famille. [...] 87% des jeunes pensent que la famille doit rester la cellule de base de la société."

L'abbé et la fresque (suite)

Le curé de Saint-Etienne-du-Grès a été condamné à 1500 d'euros d'amende avec sursis par le tribunal correctionnel de Tarascon pour avoir détruit une fresque peinte dans une chapelle de sa paroisse. L'abbé Cicculo, condamné également à payer 5000 euros de dommages-intérêts pour préjudice moral à l'auteur de la fresque, Jacques Descordes, et à prendre en charge ses frais de justice à hauteur de 1000 euros, va faire appel, a indiqué son avocat, Me Vincent Clergerie.

lundi, novembre 12, 2007

La désinformation au plus haut sommet de l'Etat


Yves Bertrand, directeur des RG de 1992 à 2004, affirme dans son livre paru en octobre, Je ne sais rien… mais je dirai (presque) tout, que l’affaire de la profanation du cimetière juif à Carpentras a été manipulée par François Mitterrand contre le Front National. Extraits :

"Au matin du 10 mai 1990, on découvre que le cimetière juif de Carpentras a été profané. [...] Sur place, l'émotion, on s'en doute, est énorme. Mais elle est contenue. [...] Ce réflexe était la sagesse même : le pire risque dans ce genre d'affaire, c'est de provoquer un emballement médiatique qui donne des idées à d'autres fous ! [...] A peine connue la nouvelle de Carpentras, les autorités ont sciemment ignoré la crainte légitime des autorités juives. Elles ont désigné un coupable, et un seul : Jean-Marie Le Pen et le Front national !

Quand vous dites « les autorités », à qui faites-vous allusion ? A votre ministre, Pierre Joxe ?

J'ai la conviction que l'ordre venait de plus haut : de François Mitterrand en personne qui tenait là l'occasion qu'il cherchait pour diaboliser le Front national [pour] rendre définitivement impossible toute alliance, même locale, entre cette même droite et les lepénistes. [...] Et le samedi, les plus hautes autorités interviennent pour mettre au point la stratégie de « front anti-Le Pen » qui va culminer avec le défilé du lundi : 200 000 personnes de la République à la Bastille pour protester contre la renaissance de l'antisémitisme. Côte à côte : les figures de proue de la politique française, de l'extrême gauche trotskiste au RPR. En tête, François Mitterrand, seul chef d'Etat à participer à une manifestation depuis la libération de Paris, et l'ensemble du gouvernement. [...] Sur les six chaînes de télévision, la manifestation est retransmise en direct. [...]

Or, ce qu'il faut savoir – et ce que je vous révèle aujourd'hui ! –, c'est qu'à l'origine, les autorités religieuses juives de Paris [...] ne souhaitaient pas que cette manifestation prenne un tour aussi politique. Leur principal argument : éviter que se reproduise la récupération par l'extrême gauche du défilé de protestation organisé en 1980 après l'attentat de la rue Copernic (mis à l'époque, déjà, sur le compte de l'extrême droite, alors qu'il avait été le fait d'un réseau arabo-arménien)... D'où le souhait des dirigeants communautaires d'organiser cette fois la manifestation autour d'un office religieux à la Grande Synagogue de Paris, dénouement d'une marche recueille de la Concorde à la rue de la Victoire, près de l'Opéra.

Qui donc a fait changer l'itinéraire ?

Fm François Mitterrand en personne, via le ministère de l'Intérieur. [...] Comme tous les services de police, nous étions mobilisés jour et nuit. Du côté du Front national, bien sûr, comme on nous y avait fortement incités, mais de tous les autres aussi. [...] Quand tout a été découvert, en 1996, les RG et moi-même avions d'autres chats à fouetter que de revenir sur Carpentras. Les responsables étaient retrouvés et seraient jugés, grâce aux RG. Ils venaient bien d'une extrême droite ultra-radicale, mais en aucun cas du Front national. Même si l'on déteste Le Pen, on n'avait pas le droit de lui faire porter le chapeau d'un acte aussi ignoble que la profanation de Carpentras."

dimanche, novembre 04, 2007

Le curé du Grès a vu rouge devant l’oeuvre "olé -olé"

Un artiste traîne en justice le prêtre qui a détruit sa fresque
Les attributs sexuels de l'ange et du taureau représentant Matthieu et Luc ont tellement déplu au curé de Tarrascon qu'il a effacé la fresque.

Les attributs sexuels de l'ange et du taureau représentant Matthieu et Luc ont tellement déplu au curé de Tarrascon qu'il a effacé la fresque.

L’art a parfois du mal à s’accommoder de la morale religieuse. Et la présence d’un homme d’Église à la barre d’un tribunal demeure une situation peu courante. C’est pourtant l’épreuve que devra subir le père Michel Cicculo, archiprêtre de Tarascon, appelé à répondre devant la juridiction correctionnelle de Tarascon de la destruction d’une fresque réalisée dans la chapelle Notre-Dame du Château, à Saint-Étienne- du-Grès, au pied des Alpilles.

Au printemps 2005, le curé a vu rouge quand il a découvert l’oeuvre sur laquelle Jacques Descordes, artiste de renommée mondiale, avait passé plus de six mois. Une fresque en couleurs ornant l’ensemble du choeur de la chapelle et représentant les quatre Évangélistes sous les traits d’un ange, d’un aigle, d’un lion et d’un taureau, selon une tradition séculaire.

Le hic, c’est que Matthieu, nu sous les ailes et arborant des seins naissants (alors que, c’est bien connu, les anges n’ont pas de sexe...), ça frise le blasphème.
Suite

jeudi, novembre 01, 2007

mercredi, octobre 31, 2007

Bela fou mouk, chouya…


Bela fou mouk, chouya…

Après avoir lâché un « dégueulasse » pour qualifier le gadget des tests ADN, Fadela Amara, secrétaire d’Etat à la Ville et au Logement, n’a pas été rappelée à l’ordre par un Sarkozy qui, de plus en plus ouvert, ne trouve rien à redire à ces propos de poissarde. C’est que l’ancienne animatrice de « Ni putes, ni soumises » (on reste toujours dans l‘élégance Grand Siècle) a un plan pour les banlieues, un plan qualifié de « fondateur » par sa petite cour.

Pour le présenter, Fadela Amara était, la semaine dernière, dans une de ces banlieues que l’on a baptisées, par une sorte d’inversion de sens, « sensibles ». Nous vous passerons les détails de cette visite, faite à la hussarde et émaillée de quelques promesses de circonstance.

Ce qui est plus intéressant, c’est que Fadela Amara, d’abord accueillie comme la fille prodigue et à quelques égards prodige, s’est trouvée confrontée aux réalités desdites banlieues. Alors que tout semblait bien se passer et que la secrétaire d’Etat pouvait envisager de rentrer sous les lambris dorés de son ministère en roulant des mécaniques : « Vous avez vu, moi j’y vais dans les banlieues et j’y suis bien reçue », elle s’est retrouvée entourée d’une bande de lascars à capuche.

Il y a eu un début de discussion. A peu près amène. Mais les choses se sont très vite gâtées, les lascars en question n’hésitant pas à interpeller Fadela et, au final, à copieusement l’insulter…

C’est alors que la jeune femme, qui n’a pas la langue dans sa poche et qui provoque l’admiration des BCBG du gouvernement, a lancé aux encapuchés :

— Bela fou mouk, chouya !

Ce qui, en arabe, signifie : « Fermez un peu votre gueule. » Un langage clair, net et précis. Mais qui pose quand même quelques questions. La harengère de service est secrétaire d’Etat dans un gouvernement français. Pas dans un gouvernement algérien (aucun ministre algérien ne se permettrait d’ailleurs de lancer en public un tonitruant bela fou mouk…). Elle n’est pas chargée, au motif qu’elle jaspine l’arabe dialectal, d’aller s’empoigner avec des perturbateurs dans une langue étrangère. Sauf à admettre que, dans ces banlieues-là, il faut, pour se faire entendre – et comprendre – parler arabe…

Ce bela fou mouk pourra paraître anodin et anecdotique aux observateurs distraits. Il nous semble, quant à nous, qu’il marque un véritable tournant dans la politique de l’Etat français. Par-delà l’exotisme fleuri de Fadela Amara, c’est un signe inouï – au sens propre du terme : jamais entendu – d’une situation devenue incontrôlable. Les policiers, les pompiers, les postiers et les hommes politiques en général, n’ont pas droit de cité dans ces cités. Et quand un membre du gouvernement y va, même protégé par son appartenance ethnique, il lui faut s’y imposer en employant une langue qui, officiellement au moins, n’est pas encore celle de la République française. En lançant son bela fou mouk, son « ta gueule », Fadela Amara a dit quelque chose. Et ce quelque chose est sans équivoque : nous ne sommes déjà plus chez nous.

ALAIN SANDERS

samedi, octobre 27, 2007

Prix du lait : la vaste campagne de désinformation des industriels se poursuit


1,4 %, c’est l’impact réel de la hausse du prix du lait sur le prix de revient des produits laitiers ; bien loin des 10 % ou 17 % annoncés par les industriels. Explications :

Depuis plusieurs années, le prix du lait baissait à la production mais la baisse n’avait jamais été répercutée sur les produits laitiers à la consommation, procurant ainsi de substantiels bénéfices aux industriels. Danone et Lactalis en ont largement profité. Ils persistent donc dans cette voie en décidant d’augmenter leurs prix respectivement de 10 % et 15 voire 17 %, suite à la hausse dérisoire du prix du lait à l’étable.

Mais le prix du lait est complexe et cette « hausse » est un peu piégée. En effet, lorsqu’on parle habituellement de hausse, c’est à partir du dernier prix existant. Les industriels vont bien majorer aujourd’hui les prix d’hier de leurs produits laitiers. On pourrait donc croire que le prix à la ferme payé en octobre 2007 sera égal au prix de septembre 2007 augmenté de 0,058 €/L (recommandation du CNIEL pour le 4° trimestre), soit un prix production de 0,368 €/L.

Il n’en est rien ! Car la hausse annoncée s’applique, non pas sur le prix du mois dernier, mais sur celui de référence d’octobre 2006, soit 0,272 €/L. Donc, l’éleveur ce mois-ci touchera : 0,272 €/L (oct. 2006) + 0,058 €/L (hausse 4e trimestre) = 0,33 €/L. Par rapport au prix du mois dernier, la hausse sera d’à peine plus de 2 ct€ au lieu des 5 annoncés ! Ce qui représente 7,1 % d’augmentation. Nous sommes déjà loin des 10 à 17 % des industriels !

Mais ce n’est pas tout, car il faut savoir que le prix du lait ne représente en moyenne que 20 % du produit fini, voire beaucoup moins. Donc en réalité, la hausse actuelle du prix à la production ne représente au plus que 20 % de 7,1 %, soit 1,4 % dans le produit fini ! Les hausses annoncées par Lactalis et Danone sont donc largement exagérées.

A quand un contrôle des marges dans la filière et la grande distribution, ainsi qu’une juste répartition des plus-values entre tous les acteurs, y compris les producteurs ?

(Source: www.coordinationrurale.fr)

lundi, octobre 22, 2007

Diffamation envers Le Pen confirmée par la Cour européenne

La Cour européenne des droits de l'Homme a estimé lundi que la justice française n'avait pas violé la liberté d'expression de l'auteur d'un livre sur Jean-Marie Le Pen, de son éditeur et de Serge July, ancien directeur du quotidien Libération, condamnés pour diffamation.

Dans "Le Procès de Jean-Marie Le Pen" de Mathieu Lindon, édité par Paul Otchakovsky-Laurens, dont Libération avait repris des extraits jugés diffamatoires, Jean-Marie Le Pen était qualifié par des personnages du roman de "chef d'une bande d'assassins" et de "vampire" se nourrissant "du sang de ses ennemis".

En 1999, la justice française avait donné raison à M. Le Pen et à son parti qui s'estimaient diffamés et avait condamné le romancier, son éditeur et Serge July à des amendes et à des dommages et intérêts.

Dans son arrêt, la CEDH rappelle que le dirigeant du FN a été condamné pour provocation à la haine raciale, injures et apologie de crime de guerre "s'exposant soi-même à une critique sévère".

Elle observe néanmoins "qu'assimiler un individu, fût-il un homme politique, à un +chef de bande de tueurs+ outrepasse les limites admises même si la critique à l'égard d'un homme politique peut être plus large que pour un particulier".

Pour les juges, la décision de la justice française "trouve sa base légale dans des textes clairs". L'arrêt cite ainsi la loi de 1881 sur la liberté de la presse dont l'article 29 "couvre la fiction lorsqu'il s'agit de l'atteinte à l'honneur d'une personne clairement désignée".

S'agissant du quotidien Libération qui avait publié des extraits incriminés dans une pétition de soutien à Mathieu Lindon, les juges observent que le droit d'informer "doit reposer sur des faits exacts" et qu'il "incombe de vérifier des déclarations factuelles diffamatoires".

C’était il y a 20 ans…


…que fermaient les chantiers navals de la Seyne sur Mer, dans le Var. Des milliers d’ouvriers mis à la porte, crucifiés sur la croix du marché intérieur européen et de la mondialisation.
Que sont-ils devenus ? Qui s’en préoccupe ? Où vont travailler leurs enfants ? Voilà qui intéresse peu nos dirigeants.
La construction navale française n’est plus qu’un glorieux souvenir, une plaie ouverte de notre tradition industrielle. Les Chantiers de l’Atlantique, ancienne division marine d’Alstom ont été vendus à Aker Yards, un concurrent étranger, qui s’est empressé de créer des emplois : ont été embauchés des ouvriers grecs, portugais, roumains et indiens, payés au salaire minimum de leurs pays. Les ouvriers français sont trop chers.
Ce phénomène s’accentue sous la pression de la commission européenne, qui vient de demander à la Pologne de fermer une cale supplémentaire du chantier naval de Gdansk, berceau industriel polonais, jadis fer de lance de la lutte contre l’oppression communiste.
Un symbole s’écroule, celui de l’industrie de construction navale européenne, grande pourvoyeuse d’emplois, sacrifiée sur l’autel de l’OMC, qui préfère voir les ouvriers français et européens consommer des produits importés chinois, transportés sur des bateaux, désormais eux aussi construits en Chine…

LeBerlioz pour Novopress

Pub contre la publicité ? Dove. Matraquage.

dimanche, octobre 21, 2007

EXELLENT

samedi, octobre 20, 2007

Bernard Laporte: le fisc sort le carton jaune


Le futur secrétaire d’Etat aux Sports fait l’objet d’une enquête fiscale accablante portant sur la gestion de ses restaurants.

A quelques jours de son entrée en politique, Bernard Laporte est rattrapé par son passé dans les affaires… Son seul bac en poche, ce fils de “monteur d’EDF” comme il le rappelle dans ses (deux)autobiographies, est devenu en quinze ans un businessman prospère. Rien de mal à cela, sauf que l’entrepreneur et ses associés ont d’étranges manières pour gérer la vingtaine de sociétés créées.

L’enquête fiscale dévoilée par L’Equipe Mag éclaire les failles d’un système. Elle porte sur les infractions suivantes: “double comptabilité, abus de biens sociaux, détournement d’actifs, transferts de fonds suspect, fausses factures, travail au noir, retraits en espèces”. La procédure montre aussi la frilosité des responsables de l’administration fiscale, qui n’ont toujours pas répondu aux demandes de leurs agents de déclencher un contrôle individuel.

suite

jeudi, octobre 18, 2007

UE : l'adoption du nouveau traité serait un coup d'Etat

C'est l'opinion de Jean-Pierre Chevènement :

"Le président de la République a-t-il le droit de faire ratifier par le Parlement un traité reprenant l'essentiel d'une Constitution qui a été rejetée par référendum par le peuple français? Seul le peuple peut revenir sur un référendum populaire. Le président de la République n'a pas le droit d'interpréter seul la volonté du peuple français. C'est un véritable coup d'Etat !".

Selon lui, le nouveau texte n'est pas un traité simplifié, c'est un texte qui "compte 256 pages de modifications aux traités de Rome et de Maastricht" et qui est d'"une complexité effarante".

"Il est totalement inaccessible". "Toutes les critiques qui étaient faites à la Constitution peuvent l'être au traité simplifié".

Sarkozy: la séparation est bien un "divorce"

La séparation du président français Nicolas Sarkozy et son épouse Cécilia signifie bien un divorce, a précisé la présidence française après le communiqué officiel faisant étant d'une "séparation par consentement mutuel" du couple.Source

USA : plainte d'un embryon

Un embryon congelé, Mary Scott Doe, représenté par Martin Palmer, célèbre avocat américain, vient d'intenter un procès au président de la California Institute of Regenerative Medicine, organisme qui travaille sur les cellules souches embryonnaires. Cette affaire s'est déroulée devant la Cour fédéral de Pasadena (Californie). Le but de ce procès est de montrer que la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines viole le 13ème amendement de la Constitution américaine qui garantit une protection égale pour tous et le 14ème qui bannit l'esclavage.

lundi, octobre 15, 2007

samedi, octobre 13, 2007

Cécilia Sarkozy gère la fin de son couple depuis Genève

L’épouse du président français a quitté la Réserve pour l’Hôtel Beau Rivage.

Cécilia Sarkozy serait toujours à Genève. Elle aurait pris ses quartiers dans un autre hôtel, le Beau Rivage. La Tribune a tenté, en vain, d’obtenir une interview. La première dame de France semble vouloir garder la maîtrise de l’agenda qui devrait déboucher sur l’annonce de sa séparation. Hier, le porte-parole de l’Elysée refusait toujours d’infirmer ou de confirmer les informations diffusées par plusieurs journaux français à propos de la procédure de divorce qui pourrait être engagée devant le Tribunal de Nanterre. Dans son édition de vendredi, L’Est Républicain a annoncé qu’un communiqué tomberait dans la journée. Ce vendredi soir, la séparation n’était toujours pas officialisée mais diverses sources dans l’entourage présidentiel confirmaient l’imminence de cette annonce. Selon L’Est Républicain, Cécilia Sarkozy aurait participé jeudi à une séance photo pour illustrer un article d’un grand magazine consacré à cette séparation.

Selon nos informations, une équipe de télévision l’aurait également suivie au cours de ces derniers jours. Plusieurs journalistes français ont été dépêchés à Genève ces dernières heures.

source

dimanche, octobre 07, 2007

Anniversaire de La Bataille de Lépante


Lépante fut la plus grande bataille navale depuis Actium. Elle opposa le 7 octobre 1571 au large du golfe de Patras la coalition chrétienne (flotte papale, vénitienne et espagnole, essentiellement) à la flotte du Grand Turc.

mercredi, septembre 26, 2007

lundi, septembre 24, 2007

jeudi, septembre 20, 2007

WE ARE IN FRENCH..........

Sébastien Chabal en conférence de presse

mercredi, septembre 19, 2007

VETEMENTS SACRE COEUR


Un large choix de chemises, chemisettes, polo, peignoirs avec le Sacré-Coeur : www.vetements-sacre-coeur.com et boutique en ligne C'est aussi le RELAIS DE LA CHOUANNERIE avec ses chambres et sa table d'hôte. www.lerelaisdelachouannerie.com. Sandrine HOFFMANN-HERVE 05 49 94 18 50

dimanche, septembre 16, 2007

samedi, septembre 15, 2007

"vous ne revez pas"

Julie est allée voir les services sociaux , où on lui a aussitôt fait savoir qu’il lui faudrait attendre au moins trois ans ...

Immigration, l'imposture de Sarkozy

La relaxe de Georges Frêche ou la justice à deux vitesses

Christian Vanneste estime à juste titre qu'il y a deux poids deux mesures :

"Il était poursuivi pour injure raciale, après avoir traité des harkis de “sous-hommes“, en février 2006. [...]. Cette décision confirme de façon tout à fait scandaleuse l’état de l’institution judiciaire de notre pays. Avec elle, les principes d’une justice digne de ce nom sont bafoués. En effet

*

Premièrement, la justice, soi-disant rendue au nom du peuple français, absout un politicien socialiste qui s’égare dans le vocabulaire nazi.

*

Deuxièmement, la justice, soi-disant rendue au nom du peuple français, affirme qu’on peut impunément injurier des hommes et non des communautés alors que cette dernière notion n’a aucune valeur juridique [...].

*

Troisièmement, la justice, soi-disant rendue au nom du peuple français, relaxe le socialiste Frêche quand elle condamne l’UMP VANNESTE. Cependant, dans le cas des propos du député VANNESTE, il n’y avait aucune injure à l’encontre ni d’une communauté, ni d’une personne, mais seulement un jugement de valeur partagé par toutes les religions et par de très nombreux penseurs, parfois peu religieux comme VOLTAIRE. Traiter une personne de « sous-hommes » devient donc, aujourd’hui, moins grave que d’exprimer un jugement moral sur les comportements sexuels.

[...] le citoyen a le droit d’être dubitatif devant « ce deux poids, deux mesures » : est-ce que c’est parcequ’il est socialiste qu’il a été relaxé ? Est-ce que c’est parce qu’il est Président de région ? Est-ce c’est parce qu’il s’en prend à des patriotes ?"

Réforme des institutions : droit de vote des immigrés

C'est une idée de Jack Lang, qui fait partie du comité de réflexion sur une réforme des institutions :

"J'aimerais que le préambule de notre Constitution soit enrichi de dispositions nouvelles, notamment le droit de vote des résidents étrangers aux élections locales".

"Les résidents étrangers qui viennent hors de l'Union européenne et qui vivent depuis plus de cinq ans en France et paient leurs impôts doivent pouvoir voter aux élections locales".

Cela n'engage que lui. Mais on se souvient que Nicolas Sarkozy avait fait la même proposition.

samedi, septembre 08, 2007

Mgr CATTENOZ défendu dans son diocèse : "Touche pas à mon évêque"


Suite à ses récentes et courageuses déclarations sur l'enseignement catholique, Mgr CATTENOZ a fait l'objet d'un certain nombre de critiques dans la presse et sur les ondes de Europe 1 où un auditeur a été jusqu'à lui reprocher son "intégrisme".

"Touche pas à mon évêque" est le titre d'un article de Alex et Maud Lauriot-Prévost, membre de la communion Saint Jean Baptiste du diocèse d'Avignon, qui prend très explicitement la défense de leur archevêque.

"Que ce soit pour l’enseignement catholique, pour les diverses pastorales diocésaines, pour l’innovation missionnaire, etc., Mgr Cattenoz prend acte que la chrétienté a bel et bien disparu, et que la mission apostolique à la manière des Actes des Apôtres redevient comme jamais d’actualité. Oui, notre évêque ne parle pas la langue de buis et surprend dans un monde clérical et épiscopal très feutré en apparence ! Oui, il est plus père que mère ! Oui, il tente de faire concrètement « bouger les lignes » et refuse son enfermement dans une mission de « préfet catholique », expédiant les affaires courantes d’une Église en perdition (...) N’est ce pas là une grâce pour son diocèse et l’Église de France ? "

mardi, août 28, 2007

Une grande joie



Poursuivant son chemin dans la vie religieuse, sœur Marie Madeleine depuis sa prise d’habit il y a deux ans - prononcera ses vœux temporaires au « Carmel de Marie Vierge Missionnaire » le samedi 8 septembre prochain.

Nous la confions à votre prière.

lundi, août 27, 2007

J'ai rencontré une artiste...Encourageons-là...



une aventure intérieure,
dont l'unique mobile est la soif.
La soif d'un autre monde,
de vérité et de beauté,
au point d'orienter le regard
vers les choses éternelles ;
au point de faire avec des doigts silencieux
dressés vers le ciel,
le rappel obstiné, intraitable,
qu'il existe un autre monde,
dont celui-ci n'est que l'image,
qu'il annonce et qu'il préfigure.



http://paulineduham.ultra-book.com/

dimanche, août 26, 2007

( photo non retouchée)



Poutine en Vacances à Tuva

Raymond Barre : l'enregistrement du scandale



Raymond Octave Joseph Barre, né le 12 avril 1924 à Saint-Denis (Réunion) et mort le 25 août 2007 à Paris (hôpital du Val-de-Grâce), est un économiste et homme politique français. Il est premier ministre de la France de 1976 à 1981, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, et le vice-président de la Commission européenne dans la Commission Rey et la Commission Malfatti.

Décès de Caroline Aigle



Caroline Aigle, 32 ans, a été fauchée avant-hier par une sal... de cancer.
Dans sa courte vie, elle avait réussi à : sortir major de l'école Polytechnique, être la première femme française Pilote de Chasse, être championne de France puis championne du monde de triathlon, avoir deux enfants.
Beaucoup plus que beaucoup d'hommes dans une longue vie….

Respect.

Vous pouvez laisser vos témoignages de sympathie sur le site suivant :

http://armee-de-lair.over-blog.fr

samedi, août 25, 2007

Un tunnel ferroviaire pourrait relier l’Afrique à l’Europe d’ici à 2025

Les études géologiques et de faisabilité économique d’une liaison entre le Maroc et l’Espagne sont bouclées. Conçu notamment par la société suisse Lombardi Engineering Ltd, le projet coûterait 8 milliards de francs.

Si tout va bien, le premier coup de pioche sera donné vers la fin de l’année prochaine. Puis il faudra environ dix-huit ans pour réaliser le projet: un tunnel ferroviaire sous la Méditerranée, via le détroit de Gibraltar, pour relier le Maroc et l’Espagne. Autant dire qu’il s’agit de ces travaux herculéens de la même ampleur que celui du canal de Panama ou du tunnel sous la Manche.

Le Maroc et l’Espagne ne sont séparés que par 16 km de mer. Mais, les études géologiques obligent, le projet de tunnel porte sur un tracé plus sûr de 37,7 km de long, dont 27,7 km sous la mer. Il relierait Punta Paloma et Cap Malabata, près de Tanger. La profondeur maximale sera de 340 mètres sous la Méditerranée.

Relier les continents africain et européen est un vieux rêve. Mais le premier pas concret vers sa réalisation a lieu en 1979. Le roi d’Espagne Juan Carlos et le roi du Maroc Hassan II décident de lancer les premières études de faisabilité. Plusieurs accords se succèdent et des comités hispano-marocains sont chargés d’assurer le suivi. Il est question d’abord d’un pont suspendu, puis d’un tunnel routier. En 2003, les décideurs arrêtent le projet d’un tunnel ferroviaire. Celui-ci reçoit un véritable coup de fouet lorsqu’en 2006 plusieurs entreprises sont engagées pour finaliser les études de faisabilité.nullLes études géologiques et de faisabilité économique d’une liaison entre le Maroc et l’Espagne sont bouclées. Conçu notamment par la société suisse Lombardi Engineering Ltd, le projet coûterait 8 milliards de francs.

mardi, août 21, 2007

Ce que signifie, concrètement, “la BCE a injecté des liquidités”


La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé lundi avoir injecté de nouveau 47,66 milliards d’euros, pour détendre un peu l’atmosphère sur les marchés financiers. La semaine dernière, elle avait déjà introduit dans les circuits bancaires 156 milliards d’euros… Les milliards volent, mais que représentent-ils? Que signifie, concrètement, “injecter des liquidités”?

Pour comprendre, il faut revenir aux principes de base de la politique monétaire. Ce qui suit se veut éclairant, mais je vous préviens, ce n’est pas toujours très sexy.

Pour commencer, contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les banques centrales qui créent de la monnaie. Ce sont principalement les banques commerciales. Lorsque ces dernières font un prêt, ce prêt atterrit sur un compte de dépôt: c’est de la monnaie.

Pour éviter que le crédit (et donc la création de monnaie) ne s’emballe, il faut que la Banque centrale puisse s’immiscer d’une façon ou d’une autre dans la relation entre les banques et les emprunteurs. Elle le fait à travers un instrument qu’on appelle les “réserves obligatoires”.

Le rôle des réserves

Quand le Crédit Agricole accorde un crédit de 100000 euros à un client, le niveau des dépôts augmente de 100000 euros. Si le taux de réserves obligatoires est de 2%, la banque doit alors conserver, sur un compte BCE peu rémunéré, 2% de ces nouveaux dépôts, soit 2000 euros.

L’ensemble des “réserves” des banques, augmentées des pièces et des billets, est appelé la “base” monétaire. Ou encore, M0 (M zéro).

Si une banque n’a pas suffisamment de réserves pour exercer son activité de crédit comme elle le veut, que peut-elle faire? Elle va chercher une autre banque qui, elle, dispose de plus de réserves qu’elle n’en a besoin. Elle va emprunter à cette autre banque les réserves dont elle a besoin, en échange d’une rémunération. Chacun y gagne: la première pourra faire son prêt, la seconde est ravie de pouvoir prêter des réserves qui, sinon, ne lui rapporteraient rien.

Le marché interbancaire

Ces échanges sont organisés sur un marché, le marché monétaire “interbancaire”. Sur ce marché s’échangent chaque jour de très grosses sommes, des prêts à court terme: un jour, une semaine, un mois.

Comme sur tout marché, l’offre et la demande se chargent de fixer le prix de la denrée qui y est échangée: si la demande d’argent à court terme (ou “liquidités”) est forte, alors les taux d’intérêt grimpent.

Si les banques se mettent à accorder toutes des crédits, alors elles font face à une pénurie de “réserves”. Conséquence: les taux d’intérêts menacent de s’envoler sur le marché interbancaire. Le risque, c’est qu’ensuite les banques répercutent cette hausse sur leurs clients, et que tout cela ne finisse par freiner la croissance.

La Banque centrale peut éviter ce scénario, car elle est dans une situation unique: elle a le monopole de la création de la denrée qui est échangée sur le marché interbancaire. Les banques peuvent en effet toujours se tourner vers elle pour emprunter les fameuses réserves.

Si la banque centrale veut faire baisser les taux d’intérêts et pousser les banques à accorder davantage de crédits à leurs clients, elle peut donc leur prêter plus de réserves. C’est ce qu’on appelle, dans la presse, “injecter des liquidités”.

Les fameux “appels d’offre”

Comment l’opération a-t-elle lieu? La BCE procède à des “appels d’offre” sur le marché interbancaire. Elle a proposé ainsi lundi de l’argent, sur un jour, au taux minimum de 4% (le “taux de refinancement” , qui est son principal “taux directeur”). Les banques répondent à cette offre en proposant des taux supérieurs à 4%, afin d’être certaines d’obtenir les liquidités dont elles ont besoin. La BCE examine le niveau de la demande, les taux proposés par les banques, et elle fixe alors un taux au-delà duquel les les “offres” sont servies.

Les liquidités sont alors distribuées. Un peu comme au Mont-de piété, la Banque centrale prend en gage (on dit “en pension”) des titres (bons du trésor, etc.).

Ces appels d’offre, en période normale, ont lieu toutes les semaines. Mais en cas de désordres financiers, la BCE procède à des “appels d’offre rapides” pour injecter ou retirer des liquidités. Dans ce cas, ce sont des opérations à très court terme: des prêts d’un jour.

Si la BCE intervient aujourd’hui massivement, c’est pour contrecarrer la méfiance qui s’est instaurée sur le marché interbancaire. Que se passe-t-il? Les banques hésitent à se prêter mutuellement leurs liquidités, car elles craignent que certaines d’entre elles aient massivement investi dans l’immobilier américain, et se retrouvent piégées par la crise actuelle des “subprimes”.

Vous êtes toujours là? Bravo!

Numéro d’équilibriste

Alors vous me direz, quelles conséquences tout cela a-t-il avec la vie réelle?

Elles sont énormes. Si la Banque centrale surestime la crise et facilite une création monétaire trop importante, cela risque de déboucher sur l’inflation (je n’y crois pas du tout, mais bon). Si au contraire elle se montre trop timide dans son action, si elle ne parvient pas à dégripper le marché interbancaire, alors les taux d’intérêt se tendent, les crédits se tarissent, avec le risque de casser la croissance.

La Banque centrale tente de résoudre cette équation, ce qui se traduit par un numéro d’équilibriste: d’un côté elle inonde le marché interbancaire (et elle a raison de le faire), de l’autre elle annonce qu’elle augmentera son taux d’intérêt directeur en septembre, pour contrecarrer l’inflation… Ce grand écart commence à lui valoir des critiques. Ainsi, dans une interview au Monde , Thierry Breton, ancien ministre des Finances, aujourd’hui prof à Harvard, se demande si elle n’est pas en train de devenir “prisonnière de sa stratégie de hausse des taux, à contre courant d’un renversement de cycle économique qui pourrait bien intervenir plus tôt que prévu, en 2008″…

Les décisions des Banques centrales, dans ces périodes de crises financières, sont capitales. En 1929, la Réserve fédérale américaine avait très mal réagi, choisissant de restreindre le crédit: le krach s’était transformé en crise économique majeure. En 1987, face à un krach boursier plus vertigineux encore, la FED et les autres banques centrales avaient fait l’inverse, ouvrant hardiment les vannes du crédit: l’économie n’avait pas été affectée. Et qui se souvient aujourd’hui du krach de 1987, surnommé à l’époque avec angoisse “le jour le plus bas”?

Source : http://rue89.com

dimanche, août 19, 2007

A vous de juger ...

Julien Landfried était l'invité de Sylvain Attal pour son émission Le Débat sur France 24 diffusée jeudi 12 avril à 19h10. Autour de l'essai Contre le communautarisme, pour débattre : Roger Cukierman (président du CRIF), Patrick Lozès (président du CRAN) et Soheib Bencheikh. La vidéo de cette émission (35 minutes) est disponible ci-après. France 24 est la chaîne française d'informations internationales.

http://www.communautarisme.net

vendredi, août 17, 2007

Olympique Maghrébin ?

Interview surréaliste de Djamel, le leader des MTP, l'un des principal groupe de supporters de l'OM

«Pour moi, tous ceux que vous voyez représentent mon pays. J'ai les papiers français, mais je suis algérien nationaliste et je ne m'en cache pas»

Se souvenir de ceci
http://payvan.blogspot.com/2007/08/lom-affiche-ses-couleurs.html


suite

Un bon catholique...

… est un catholique mort. Et, avec quelque ironie, le blog fromageplus, que je découvre via Polydamas, mon tradi à moi, poursuit ainsi : “Tant qu’il est en vie, c’est un rétrograde dogmatique et coincé, contre la capote et les homos. Une fois qu’il est mort, on découvre qu’il est pour le dialogue inter-religieux, l’amour du prochain, la paix civile et spirituelle, et que c’est un homme en quête de vérité et de beauté“.

Ce pourrait certes être une raison supplémentaire pour les croyants de voir sereinement arriver la mort. Non seulement ils rejoindront le Père, mais ici-bas, on vantera leurs qualités.

En attendant, ici-bas, on s’agace, parfois. Même si c’est fréquemment le cas des nécrologies : les journaux se couvrent de lignes subitement reconnaissantes et admiratives. Ainsi pour prendre un exemple récent, de Michel Serrault, dont j’ai découvert au passage qu’il était profondément croyant.

Une appartenance à l'Eglise traitée comme accessoire

Mais un autre phénomène plus propre aux bons catholiques - morts, donc - s’est encore produit à l’occasion du décès du Cardinal Lustiger : leur appartenance à l’Eglise est traitée comme accessoire. C’est, avouez-le, une performance dans le cas du Cardinal. L’insistance sur sa spécificité de juif converti est, pour l’essentiel, bienvenue et même émouvante. On peut se réjouir que l’on insiste ainsi sur la continuité entre les juifs et les chrétiens, qu’il incarnait. On y décèle toutefois chez certains une tendance à souligner que, ma foi, ce n’était pas un catholique comme les autres…

Et l’on insiste, aussi, sur ses “coups de gueule“, dans l’espoir, pour certains de démontrer que ce “Prince de l’Eglise” aurait été un marginal en son sein.

Comment dissocier l'Eglise de l'Humanité ? Un cardinal, de l'Eglise ?

C’est aussi le parfois ambivalent Figaro qui illustre sa Une (électronique) d’une seule réaction : “Le cardinal parlait d’abord la langue de l’humanité, et ensuite celle de l’Église“. Ah, si l’on pouvait s’assurer que l’émotion autour de son décès ne bénéficie pas aux calotins… Mais comment dissocier la vocation de l’Eglise du sort de l’humanité, si ce n’est sous l’effet d’un parti pris qui voudrait qu’elle s’en écarte ? Et comment dissocier un cardinal - et encore plus celui-ci - de l’Eglise ? La langue qu’il parlait, c’était celle du Cardinal Lustiger, membre de l’humanité, certes, mais ô combien membre de l’Eglise. Toute parole, tout acte de sa part était l’acte d’un membre de l’Eglise, “peuple rassemblé”. L’Eglise, dans sa diversité. Avec ses ses erreurs, et ses grandeurs. Bref, la bien humaine Eglise.

C’est bien le même phénomène qui avait marqué la disparition de l’Abbé Pierre. Souvenez-vous : il était abbé, Henri.

Cette fois non plus, il ne s’agit pas de “réclamer” un homme. Mais de ne pas occulter une dimension fondamentale de ces hommes qui, plutôt qu’atypiques, étaient exceptionnels.

http://www.koztoujours.fr/

Portugal : la fonction publique à la casse

Les quatre cinquièmes des fonctionnaires portugais perdront leur statut et seront contractualisés en vertu d’une loi adoptée par le Parlement, dans le cadre de la modernisation de l’administration conduite par le gouvernement socialiste. ->ici

Nous n’avons pu trouver aucun article de la grande presse sur le sujet (qu’il soit anglais, français ou portugais. L’article d’origine des Echos est payant, et seuls deux blogs (1) - (2) ont repris l’info. Appel aux lecteurs pour des infos ou des sources.

France : colonisation des esprits

Sur le portail d’Orange, l’opérateur de téléphonie, vous pouvez trouver ce genre de facéties révélatrices ->ICI

En attendant l’annexion de la France par le maghreb, exigeons le bilinguisme arabe des infidèles de souche européenne.

Corses anti-arabes

Le racisme est un fléau, cela ne fait aucun doute, mais la réaction exposée ici est sans nul doute révélatrice de la façon dont un autre fléau, l’immigration de peuplement massive en provenance des pays musulmans, peut être perçu par une population autochtone qui n’a pas encore pris le parti de se taire, se soumettre ou s’enfuir…



La résistance doit viser l’islam, les Arabes musulmans sont d’abord victimes et deviendront bientôt alliés si nous savons nous y prendre et nous débarrasser du racisme, lequel n’est sommes toute que la conséquence d’une paresse intellectuelle des milieux susceptibles de résister à l’islamisation mais qui ne sont pas nourris par l’intelligence de la charité chrétienne. Il est urgent de corriger le strabisme pour ne pas se tromper de cible et pousser nos frères arabes à chercher refuge dans les bras des leaders musulmans.

Le Cardinal Barbarin souhaite la paix avec les Traditionalistes

Après avoir fait tout son possible pour empêcher la publication du Motu Proprio, le card. Barbarin se pose en pionnier d’une paix qu’il a longtemps repoussée.

“Le retour du latin s’est déjà fait dans la bouche des jeunes à Taizé ou à Lourdes et non pas par le motu proprio de Benoît XVI. Dans les rassemblements, les chants en latin ont trouvé une place depuis quelques années. Pouvoir dire quelques prières et chanter des chants dans une même langue, c’est bien”.

“Concrètement, je ne pense pas que cela changera grand-chose dans nos paroisses, mais mon espérance, c’est qu’une bonne proportion de traditionalistes se dise +On revient à la maison, puisque le Pape nous lance un appel !+. Cela fait 40 ans qu’ils sont en marge ou dehors, tout de même ! Je souhaite que nous redevenions un seul troupeau, à la suite du Seul Pasteur !“, ajoute le cardinal Barbarin. ->

Le coup de “la balle est dans leur camp” que nous sert le cardinal depuis deux mois semble ne pas prendre côté écônard… Il faut reconnaître que seul Rome détient le pouvoir de réintégrer dans l’Eglise cette fraction qui, malgré sa très petite taille, semble poser un gigantesque problème de conscience aux évêques français…

France : La rupture, c’est pour quand ?

France : La rupture, c’est pour quand ?

16 08 2007

Un article de Jacques Marseile (extraits) :
Le 6 mai, près de 19 millions de Français ont élu un président qui leur avait promis cent fois plutôt qu’une : « Je dis ce que je ferai et je ferai ce que je dis. »

Parmi ces promesses figurait en bonne place le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Une mesure essentielle étant donné que l’expansion inconsidérée des effectifs du secteur public (5,2 millions de fonctionnaires, contre 4 millions en 1990) explique largement la dégradation des finances publiques et l’explosion de la dette. (…) Lire la suite »

mercredi, août 15, 2007

L’OM affiche ses couleurs ?

Au cours du match OM-Rennes, samedi dernier à Marseille. Les supporters forment le logo de l’OM, surmonté de leur drapeau national.

Economie : l’augmentation des salaires du patronat s’accélère

PARIS (NOVOpress) - Selon l’Insee, la rémunération des PDG a augmenté plus vite sur les cinq dernières années que celle des salariés. Les grands gagnants : les patrons de la finance, de l’immobilier. Seule nouvelle positive de l’étude, l’écart de salaires entre hommes et femmes tend à se réduire.
A l’heure où les augmentions des prix produits de consommation courante, et notamment alimentaire (pain, pâtes, chocolats…), se multiplient et où les salaires des ouvriers et employés stagnent, cette étude n’est guère de nature à renforcer la cohésion nationale et la nécessaire collaboration « patrons/salariés », d’autant que ces statistiques ne prennent pas en compte les stock-options, bonus et autres jetons de présence au conseil d’administration qui représentent aujourd’hui des sommes très importantes.
Par ailleurs le document met en évidence une très forte disparité entre les salaires des patrons, démontrant l’inanité d’une vision manichéenne et monolithique de la « lutte des classes », le patron de PME étant, par beaucoup d’aspects, plus proche des intérêts et des préoccupations de son employé que de ceux d’un dirigeant d’un multinationale.
Le patron d’une société de plus de 2 000 salariés gagne en moyenne 470 000 €, contre 127 400 € pour le dirigeant d’une entreprise de 50 salariés ou plus, et 43 300 € pour celui d’une entreprise employant moins de 50 personnes.

Les confessions d'un marchand d'armes

Mosquée de Marseille : une lettre à Jean-Claude Gaudin

A la suite de la décision de la mairie de Marseille de construire l’une des plus grandes mosquées de France (alors que la ville en compte déjà plus de 60), trois intellectuels français, spécialistes du monde arabe et de l’islam, ont envoyé le 03 aout la lettre suivante à Jean-Claude Gaudin, maire de la ville :

Monsieur le Sénateur Maire,

“C’est la dignité, le respect des valeurs de la République que de permettre à des gens de pratiquer leur culte”, dites-vous pour justifier l’autorisation de la grande Mosquée de Marseille.

Vous n’êtes pas sans savoir, osons-nous le supposer, que la religion musulmane n’est pas seulement un culte, mais aussi une doctrine sociale et politique, et qu’en lui donnant un lieu de culte, vous donnez aussi une place forte, une citadelle à cette doctrine sociale et politique, dont l’institutionnalisation ne peut être qu’un premier pas pour les visées hégémoniques qui lui sont inhérentes. Lire la suite »

Francis Richard : on est mal, Barré

hurricane-floyd.bmp Nicolas Barré, Directeur-adjoint de la rédaction du « Figaro », a pondu le 9 août dernier un de ces éditos fulgurants, dont il a le secret, et qui ne laisse pas de m’étourdir. Je dois être trop émotif… Intitulé modestement « Agir sur le climat », cet article est un modèle du genre de la nouvelle religion écolo qui fait du réchauffement le début et la fin de tout. C’est pourquoi il ne pouvait que m’interpeller au niveau du vécu climatique.

Cet édito est une vraie mine pour qui s’intéresse à cette nouvelle religion. Ainsi peut-on y apprendre que tout ce cirque a commencé lors de l’ineffable sommet de Kyoto en 1997. Nicolas Barré s’émerveille devant le chemin parcouru en dix ans : «A l’époque, souvenons-nous, les dangers liés à l’accumulation des gaz à effet de serre n’étaient guère connus au-delà du cercle des experts». Alleluia !

C’est là que Nicolas Barré pose la première question existentielle : «Qui, aujourd’hui, hormis quelques esprits obtus – il en restera toujours – doute que la planète se réchauffe ? ».

Il m’a paru intéressant de partir à la recherche d’au moins un de ces esprits perdus, que Nicolas Barré balaye d’un revers de son auguste main, en les qualifiant d’« obtus ». Lire la suite »

mardi, août 07, 2007

Des puces dans la tête des soldats américains

nullLe département de la défense des Etats-Unis veut intégrer des puces de la taille d’un grain de riz dans le cerveau de ses soldats.

Selon Inteldaily, les puces fabriquées par le C3B (Centre for Bioelectronics, Biosensors and Biochips) de l’université de Clemson serviront à surveiller l’état de santé des soldats. Les médecins pourront obtenir des informations détaillées sur l’état d’un soldat blessé ayant perdu connaissance sur le champ de bataille. Ce nouveau dispositif permettra au personnel médical d’agir plus rapidement.

Inutile de dire que les soldats ne sont pas enchantés par cette nouvelle. L’armée sera au courant de leur état de forme 24 heures sur 24, même pendant leurs permissions.

Cette biopuce devrait arriver d’ici cinq ans pour des essais sur les êtres humains. Le projet coûte près de 1,6 millions de dollars à l’armée américaine.

(Source : http://www.theinquirer.fr)

vendredi, août 03, 2007

Mauvaise polémique sur le prix des fruits et légumes

Mauvaise polémique sur le prix des fruits et légumes

Le journal de TF1 à 13 heures a, il y a quelques semaines, de nouveau relancé la polémique du prix des fruits et légumes, en indiquant que ce prix est aujourd’hui trop élevé et que le consommateur ne peut pas en consommer tous les jours. Si on appliquait ce raisonnement au carburant, suite aux dernières hausses de prix, les routes devraient être désertes !

Plutôt que de diffuser des reportages tape à l’œil, les journaux télévisés feraient mieux d’informer les consommateurs et de leur faire savoir que :

•Les producteurs de fruits et légumes vendent à l’heure actuelle leur production au même prix qu’il y a trente ans, alors que pendant ce laps de temps leurs charges ont considérablement augmenté ;

•Les prix de ces produits sont multipliés jusqu’à 10 fois entre le producteur et le consommateur, parfois en quelques heures ; la salade achetée 15 centimes au producteur et vendue 1 € au consommateur en est un bon exemple ;

•Les dépenses alimentaires représentent aujourd’hui moins de 15% du revenu des ménages contre 50% il y a trente ans ;

•Les importations de fruits et légumes sont en constante augmentation et pénalisent l’écoulement de nos productions de qualité.

Actuellement, les producteurs n’arrivent plus à vivre dignement de leur travail et les consommateurs peinent à acheter des produits frais. Cependant, entre ces deux maillons de la filière, nombreux sont les intermédiaires qui tirent profit de la situation.

Pourtant, la CR a proposé et obtenu la mise en place d’un coefficient multiplicateur, lequel, permettrait un contrôle des marges prises par les intermédiaires et aurait pour conséquence un prix rationnel payé par le consommateur et une juste rémunération des producteurs.

Bien que prévue par la loi l’application de ce coefficient n’est toujours pas une réalité. La CR et sa section Fruits et Légumes se demandent pourquoi tant tarder à l’essayer.

(Source: www.coordinationrurale.fr)

Scandale : pas de de Franchise médicale pour les clandestins !

Dans un entretien au Figaro, Roselyne Bachelot, ministre de la santé et des sports, a apporté des précisions au projet de franchise sur les dépenses de santé, annoncé mardi 31 juillet par Nicolas Sarkozy lors d'une visite dans un hôpital de Dax. Cette franchise sera de cinquante centimes d'euro par boîte de médicaments, de cinquante centimes d'euro pour tous les actes paramédicaux et de deux euros sur tous les transports sanitaires. Elle sera plafonnée à 50 euros par an

La ministre a confirmé que cette franchise, mise en place"à partir du 1er janvier prochain", ne concernerait pas "les personnes titulaires de la couverture maladie universelle (CMU) ou de l'aide médicale d'état ", c'ést à dire les clandestins !

samedi, juillet 21, 2007

mercredi, juillet 18, 2007

Ce que contient la Constitution européenne remaquillée

Mémorandum de Paul-Marie Coûteaux

Une Constitution remaquillée est toujours une Constitution. Bon connaisseur du débat institutionnel européen, M. Bourlanges s’émerveille du ” traité modificatif ” adopté le 23 aux petites heures : ” Toute la Constitution est là ! Il n’y manque rien ! ” ; et le Monde (24 et 25 juin) peut titrer : ” Les symboles disparaissent, le fond reste “. Quelques jours après la fin du cycle électoral privant les Français de toute expression nationale avant longtemps, le sommet n’avait d’autre but que de reprendre le texte rejeté en 2005 en le remaquillant assez pour éviter un nouveau référendum. La manœuvre a donc réussi.

Je mets en garde les Français : ne nous laissons pas abuser par les malicieuses déclarations des partisans les plus acharnés de la supranationalité qui font mine de regretter la Constitution, ici quelques mots, là quelques symboles, ni par une presse dupée par le maquillage, qui évoque une victoire diplomatique de M. Sarkozy, comme si la France qui a dit Non sortait victorieuse de l’épreuve : en réalité les nonistes sont refaits, ce que montre toute étude précise dudit “compromis” et de ses cinq points-clefs :

1-Personnalité juridique accordée à l’Union : point cardinal du fédéralisme qui permettait au texte Giscard de s’intituler Constitution, il est repris tel quel, certes discrètement. A lui seul, il crée en effet un nouvel Etat qui peut désormais être reconnu comme tel sur la scène internationale, ce qui permet de parler de nouveau de Constitution.

2-Présidence stable de l’Union : si ce traité était ratifié, l’Union se trouverait aussitôt placée sous l’autorité d’un Président, réputé “stable” en raison d’un mandat allongé - de six mois à deux ans et demi, et vraisemblablement porté ensuite à 5 ans comme le mandat parlementaire européen. Surtout, ce Président est désormais indépendant de tout Etat - alors qu’il était auparavant un chef de gouvernement en exercice ; il sera doté d’une autorité propre, ainsi que d’un secrétariat, puis d’un cabinet, etc… Gageons que cet instrument supranational se révèlera d’autant plus efficace que, à la différence des autres institutions, il sera incarné…

3-Haut Représentant pour la politique étrangère : comme l’a avoué imprudemment Nicolas Sarkozy lors de son allocution télévisée du 20 juin, c’est un “ministre des relations extérieures sans le nom” ; mais, à l’instar du texte Giscard, il sera dès 2009 vice-président de la Commission, ce qui lui donnera un grand poids auprès des autres Commissaires, et se verra doté d’un “service diplomatique” - en clair d’ambassades, les quelque 120 actuels bureaux de l’Union dans les capitales étrangères étant débaptisées et étoffées, leurs agents bénéficiant (grâce à la personnalité juridique) d’immunités et privilèges diplomatiques. A terme, lorsque ce super-ministère aura pris son allure et son poids, les ministères nationaux seront marginalisés, ce que symbolise déjà la délocalisation du Quai d’Orsay annoncée par M. Kouchner. Quant à la référence à l’OTAN, elle peut disparaître puisque le nouveau texte renvoie explicitement au traité de Maestricht, dont le titre V fixait que “Les Etats veillent à la conformité de leurs politiques nationales avec les positions communes” (art. J-2), et précisait que celles-ci devaient être compatibles avec “les cadres de l’OTAN”. A la politique étrangère commune, il manquait un instrument : le voici.

4- Décisions à la majorité qualifiée. Quel que soit le mode d’adoption (système de Nice ou système appliqué partir de 2014), l’essentiel est que le cercle des questions échappant à l’unanimité s’élargisse considérablement ; outre les affaires communautaires (politique agricole, commerciale, douanière et, surtout, industrielle - dite “de concurrence”, où la commission est pleinement compétente), il inclut quarante nouveaux domaines, les uns d’ordre économique (marché intérieur, énergie, recherche, politique sociale “partagée” avec les Etats) et d’autres plus régaliens : coopération judiciaire en matière pénale, porte ouverte au Parquet européen, et coopération policière, amorce d’une “police fédérale” . Désormais, la compétence de l’Union concerne quelque 70 domaines, soit l’essentiel des décisions et de la responsabilité politique - manquent encore la culture, l’éducation…

Schéma fédéral classique, d’autant que le compromis de Luxembourg permettant à un Etat d’invoquer ses intérêts vitaux, dont le candidat Sarkozy avait fait grand cas au cours de sa campagne, n’apparaît plus : une décision adoptée à la majorité s’appliquera dans tous les cas, et même un Etat qui n’y est pas favorable devra le mettre en œuvre sous peine de sanctions. Régime de fer, dont plusieurs Etats s’exemptent : la Grande-Bretagne, l’Irlande et le Danemark ; pas la France.

5-Charte des droits fondamentaux. Elle s’applique désormais de droit (sauf pour la Grande-Bretagne, qui jouit d’une dérogation) ; non reprise in extenso, elle fait cependant l’objet d’une référence dans le texte, ce qui en droit revient au même - d’autant que le droit est ici interprété par la très supranationale Cour de Luxembourg. Ses dispositions justifient les critiques que nous avions développées en 2005 : comment admettre par exemple le droit pour tout citoyen de saisir la Cour européenne des Droits de l’Homme aux fins de condamner un Etat pour non respect de principes très généraux - tel celui de l’égalité, qui inspire déjà la reconnaissance de l’homoparentalité ou du mariage homosexuel, ou celui de la liberté religieuse contre un Etat appliquant une législation laïque - telle la loi sur le voile ?

Il n’est pas question d’accepter un tel traité ; contrairement à ce que prétend une propagande bien orchestrée, les concessions aux souverainistes n’en sont pas. Certes, ne figurent plus les symboles de l’Union, drapeau, hymne et devise ; mais ils ont déjà été adoptés en Conseil et s’imposent sans qu’il soit besoin de les rappeler. Il en va ainsi de l’ancien art.6 du texte Giscard posant la supériorité de la norme européenne sur la loi nationale : si celle-ci ne figure plus dans le traité proprement dit, il y est cependant renvoyé explicitement dans une déclaration additionnelle, qui elle-même rappelle la jurisprudence de la Cour de Justice, ce qui revient au même. D’ores et déjà, outre les juges de Luxembourg, toutes les juridictions nationales admettent la supériorité du droit européen, écartant lois françaises, principes et dispositions constitutionnels chaque fois qu’ils entrent en contradiction avec une norme européenne. De même, c’est une escroquerie intellectuelle de prétendre, comme le fait M. Sarkozy, que le principe de “concurrence libre et non faussée” a disparu du traité, puisque celui-ci renvoie à un protocole additionnel qui le proclame, et le présente même comme un “instrument politique majeur” au service des objectifs du nouveau traité - la gauche semble n’y voir que du feu. Habiletés qui sont autant d’escroqueries morales, la pire étant de nommer traité simplifié un texte qui crée juridiquement un Etat et lui attribue de nombreuses compétences: il s’agit bien d’une Constitution, moins ronflante que le texte Giscard et d’autant plus habile

Il y a deux ans, les supranationaux étaient décontenancés par le double non français et hollandais ; nous savions qu’ils chercheraient une parade. Elle fut simple et terrible : le problème venant de la France, c’est elle et ses Français qu’il fallait circonvenir ; pour les oligarchies européennes, il aura suffit d’attendre l’élection présidentielle et de trouver un homme assez rusé pour s’imposer, avec leur aide, et capable, une fois doté d’une fraîche légitimité d’annihiler en leur nom le Non des Français : la supercherie a parfaitement fonctionné. Restait à faire quelques concessions aux récalcitrants : un plus long délai pour la consultation des parlements nationaux, à la demande des Pays-Bas (et de partis danois) ; la prolongation pendant dix ans d’un système de pondération des voix qui avantage beaucoup une Pologne qui, elle, s’est bien battue - essuyant des quolibets innombrables : on moqua une phrase de son Président rappelant que, sans l’agression allemande de 1939, la Pologne aurait aujourd’hui quelque vingt millions d’habitants supplémentaires : un pays qui en détruit un autre peut-il, soixante ans plus tard, arguer de sa faiblesse pour le faire taire ? Il est vrai que l’habitude est désormais installée de tourner en dérision tout pays qui prétendra affirmer ses droits et ses principes.

Il y a quelque chose d’insupportable dans l’actuelle fanfaronnade de M. Sarkozy assurant que “en un mois et demi, il s’est passé plus de choses qu’en deux ans”, ce qui est vrai : il s’est passé ceci que la France a été trahie par un ensorceleur qu’elle a pour son malheur placé à sa tête et qui peut désormais parler en son nom. Ceux qui, en votant pour M. Sarkozy ont permis cette supercherie portent une lourde responsabilité devant notre histoire.

J’appelle solennellement les Français qui ont dit Non à déjouer les propagandes - d’abord pour eux-mêmes ; je les appelle à étudier de près les informations qui filtreront de la prochaine Conférence Intergouvernementale et le texte définitif signé en octobre ; je les appelle à se mobiliser pour exiger que sa ratification soit soumise à référendum ; je les appelle à exiger pour la France un statut à tout le moins comparable à celui de la Grande-Bretagne, et des protections pour les droits, les principes et les intérêts de la France et des Français - et d’abord le respect de la démocratie, c’est-à-dire de la souveraineté populaire, dont on ne voit que trop qu’elle disparaît avec la souveraineté nationale ; je les appelle à agir sur les partis ou les solidarités diverses qui peuvent permettre de faire barrage lors du Congrès qui devra modifier une nouvelle fois notre Constitution ; je les appelle à manifester les troisièmes vendredis de chaque mois, à compter du 19 octobre, quelles que soient leurs opinions ou leurs inclinations, pourvu qu’ils soient attachés à la survie de la France comme Nation libre parmi les Nations du monde.

dimanche, juillet 15, 2007

Héritage Gaulliste

A l’instar de son prédécesseur, le Président Sarkozy aime beaucoup jouer...

L’Oréal fait de la discrimination positive et l’assume

Moins d’une semaine après la condamnation pour discrimination raciale de votre filiale Garnier (Le Monde daté 8-9 juillet), L’Oréal lance une chaire “diversité et performance” avec Air France et Deloitte en partenariat avec l’Essec. Est-ce un hasard ?

Nous n’avons pas attendu le jugement de la cour d’appel pour être actifs sur le sujet. Depuis longtemps la diversité est au coeur de nos préoccupations. Cette condamnation est profondément injuste et incompréhensible car rien dans le dossier n’incrimine Garnier. Pour nous, la diversité n’est pas un sujet à la mode mais un phénomène de fond. Cette chaire, la première du genre dans une grande école, est en réflexion depuis septembre 2006. Nous allons recruter une vingtaine d’étudiants en septembre et les cours démarreront en janvier 2008.

Qu’est-ce que fait L’Oréal en matière de diversité et est-ce mesurable ?

Nous employons en France plus de 40 nationalités. En 2006, nous avons recruté 423 cadres et une centaine était d’origine étrangère. La loi nous interdit de compter le nombre de personnes issues de la diversité soit par le nom, soit par le lieu de résidence. Mais aujourd’hui, lorsque nous rencontrons un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus de chance d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche.

Vous faites donc de la discrimination positive ?

Oui, d’une certaine manière. Et nous l’assumons. A partir du moment où, pour une catégorie de la population, il est plus difficile d’accéder à certains postes, il faut faire preuve de volontarisme.

(Source : lemonde.fr)

Phrase extrait d’une interview de Jean-Paul Agon, PDG de Loréal :
« Aujourd’hui, lorsque nous rencontrons un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus de chance d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche.»

Si par miracle vous avez des petits enfants, vous pourrez leur dire que c’était en juillet 2007. Vous l’avez vécu, vous étiez là.

Racisme, intolérance religieuse, sexisme, homophobie, rejet des handicaps... Toute personne s’estimant victime de discrimination en France peut désormais saisir par écrit la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE). Voici son adresse :

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Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE)
11-15 rue Saint Georges
75009 Paris

Comment saisir la nouvelle Haute Autorité de lutte contre les discriminations





Rachida vendait-elle des savon.nettes ou des savonnettes ?

Image

En avril, François a essayé d'attirer l'attention sur l'édition du Canard Enchainé qui consacrait un long article à Rachida Dati (à l'époque porte parole de Sarkosy).

Dans l’article, on nous apprenait que la demoiselle vendait des "savonnettes" dans sa cité quand elle était jeune, « pour améliorer l’ordinaire de ces 11 frères et sœurs ».

Le Canard insistait lourdement sur cette histoire de savonnette (qui était reprise dans le titre) ce qui donne un peu une imagerie Cosette/Dickens.

Or quiconque a vécu dans une cité sait que la savonnette est le terme pour désigner une bonne plaque de shit (la « savonnette » étant même rentrée dans le langage courant pour désigner un mauvais shit coupé).

D’ailleurs, quand on y pense, c’est un peu plus crédible de vendre du shit dans une cité dans les années 80 que des bouts de savons, si on veut se faire de l’argent.

Alors de deux choses l’une:

Ou le Canard savait de quoi il parle et il utilisait un langage d’initié pour ne pas avoir l’air d’y toucher, tout en levant un gros scandale potentiel.

Où alors, le pauvre journaliste ne savait pas la vraie définition du mot savonnette, ce qui serait savoureux...

Dans les deux cas, le canard a balancé en avril que notre Garde des Sceaux dealait pour arrondir ses fins de mois...

samedi, juillet 14, 2007

Stupéfiants: un 2e frère de Dati soupçonné

Un deuxième frère de la ministre de la Justice Rachida Dati, Omar Dati, fait l'objet d'une procédure judiciaire pour trafic de stupéfiants en Saône-et-Loire.

Agé de 35 ans environ, Omar Dati est placé sous contrôle judiciaire depuis juin 2005, après avoir été interpellé dans le cadre d'un trafic de cannabis dans la région chalonnaise. L'ordonnance de renvoi remonte à février dernier mais la date de l'audience devant le tribunal correctionnel n'a pas encore été fixée. Un autre frère de la garde des Sceaux, Jamal Dati, 35 ans, condamné en première instance à Verdun (Meuse) à six mois de prison avec sursis pour trafic de stupéfiants, comparaîtra le 17 juillet devant la cour d'appel de Nancy.

Cécilia Sarkozy : "Rachida Dati est de la race des seigneurs"

Cette double affaire est évidemment particulièrement embarrassante pour Rachida Dati, symbole du gouvernement et dont l'ascension fulgurante jusqu'aux sommets de l'Etat est largement due à Nicolas Sarkozy. Pour marquer son soutien à la ministre, le président de la République a ainsi fait un crochet qui n'était pas prévu vendredi en fin d'après-midi par la garden-party du ministère de la Justice. Là, il a assuré de son soutien une Rachida Dati visiblement ébranlée, du moins marquée physiquement par les événements.

Au ministère de la Justice, on se serait en effet bien passé de cette histoire. Déjà confrontée à l'épreuve du feu parlementaire avec son projet de loi contre... la récidive, ainsi qu'à de nombreuses résistances concernant la refonte de la carte judiciaire qu'elle souhaite engager, Rachida Dati a, en outre, dû faire face à des défections d'envergure place Vendôme. En quelques jours, pas moins de quatre de ses collaborateurs, dont son propre directeur de cabinet, Michel Dobkine, remplacé depuis par Patrick Gérard, ont pris la poudre d'escampette.

Outre celui de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati a reçu le soutien, en des termes très forts, de l'épouse du président de la République. Cécilia Sarkozy a en effet évoqué la Garde des Sceaux dans le Nouvel Observateur parlant d'elle comme d'une soeur. "C'est plus qu'une amie, c'est ma soeur. Je ne la lâcherai jamais. Je connais tout d'elle. Elle est de la race des seigneurs." Des paroles de réconfort qui ne seront sans doute pas de trop en ces temps agités.

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