jeudi, septembre 25, 2008

Le modèle social français : un refuge pour les traders


Les Français Traders travaillant à la City à Londres qui se retrouvent au chômage touchent une allocation chômage maximale de 75€ par semaine, rapidement dégressive. Alors ils s'arrangent pour réintégrer le régime français d'assurance-chômage, auquel ils n'ont pourtant jamais cotisé. Pour accéder au statut très envié de chômeur en France payé sur la base de sa rémunération de trader anglo-saxon (hors bonus), il faut -subtilité importante- avoir retravaillé plus d'un jour et moins d'un mois en France. Un conseiller des Assedic précise :

"Surtout pas davantage, sinon l'allocation ne sera plus calculée sur la base du salaire anglais, mais sur celle de la nouvelle paie française."

Les traders, qui connaissent la combine, optent le plus souvent pour un petit job au McDo ou dans une agence d'intérim. Et c'est le jackpot ! Car les Assedic vous versent alors pendant 23 mois l'équivalent de 57,4% du salaire que vous auriez touché en France pour le job que vous exerciez à l'étranger. Quand on sait que Jérôme Kerviel touchait 100 000 euros par an de salaire hors bonus, on imagine ce que les Assedic retiennent comme base de calcul pour un cador de la City.
source

" Personne n’est plus en mesure de m’appuyer… Je suis fixé par des feux nourris. C’est Bazeilles ici, mon capitaine. C’est Bazeilles ! "


Valeurs Actuelles publie les témoignages de la section Carmin 2 du 8ème RPIMa. Selon l'hebdomadaire, "ce que racontent les paras rescapés révèle une succession d’actes individuels de courage. Leur professionnalisme a permis de limiter les pertes et d’infliger des coups terribles aux insurgés."

Qui a dit que la jeunesse française n'était plus capable de rien et à quand une palme d'or à Cannes pour un film relatant ces actes de courage ?