mercredi, janvier 17, 2007

"Identité, Tradition, Souveraineté"



Le Front National retrouve un groupe au Parlement Européen. Il regroupe vingt députés issus de plusieurs pays.

LE GROUPE "IDENTITE, SOUVERAINETE ET TRADITION" (ITS) A DEPOSE SA LETTRE DE CONSTITUTION


Le nouveau groupe «Identité, tradition, souveraineté» (ITS) au Parlement européen a déposé lundi sa lettre officielle de constitution, a annoncé son président, l'eurodéputé français du Front national Bruno Gollnisch. Ce dernier espère que la création du groupe aura également un effet "catalyseur".

il aura pour principes notamment la "reconnaissance des intérêts nationaux, des souverainetés, des identités et des différences", l'engagement en faveur des valeurs chrétiennes et de la famille traditionnelle, et l'opposition à une Europe "unitaire, bureaucratique et à un super Etat européen ainsi qu’à une politique massive d’immigration"."Beaucoup de collègues disent en privé qu'ils partagent nos idées mais hésitent à franchir le pas", a-t-il expliqué lundi.


L'annonce la semaine dernière de la création de ce groupe a provoqué les critiques notamment du ministère israélien des Affaires étrangères qui s'est dit "profondément préoccupé", et des socialistes européens qui ont demandé "un cordon sanitaire" autour de lui.

Carte du nouveau parlement Européen et de la composition du groupe ITS




Source voxgalliae.blogspot.com

Alex Corvus

Appel à l'opinion publique pour légiférer sur les chimères

"L'autorité britannique pour la fertilisation et l'embryologie humaine (HFEA) a décidé de consulter la population britannique avant de rendre son avis sur la création d'embryons hybrides humains-animaux [...]. Ces "chimères" seraient obtenues en introduisant le noyau de cellules humaines dans des ovocytes d'animaux, de lapins ou de bovins, énucléés. Le gouvernement britannique avait, lui, proposé d'interdire la création de ces "chimères". Des scientifiques travaillant sur les cellules souches ainsi que le lobby de l'industrie pharmaceutique et 45 spécialistes, dont 3 Prix Nobel, plaidaient, eux, pour une autorisation immédiate. [...]

Pour Carine Camby, directrice générale de l'Agence française de biomédecine, la décision de la HFEA est "sage". Pour elle, "la loi de bioéthique de 2004 ne permet pas de répondre de manière précise et explicite à la question de la création de telles chimères". Cette loi interdit la création d'embryons pour la recherche, "sans préciser si ces embryons sont ou non «humains»", ajoute Le Monde. Carine Camby estime donc qu'un tel débat pourrait se tenir aussi en France. [NDLR : Pour créer des embryons hybrides humains-animaux, les chercheur ont recours à la technique du clonage. La loi de bioéthique française de 2004 interdit explicitement toute forme de clonage humain.]"

le salon beige

Chiffres de la fécondité, la manipulation continue

Communiqué de presse de Jean-Marie Le Pen

Le bilan démographique de l’INSEE ne fait pas état de la « fécondité française », mais de la fécondité des femmes habitant en France.

Il faut aller chercher ailleurs que dans les statistiques de l’INSEE pour découvrir par exemple que le département record de la fécondité est la Seine-Saint-Denis, et que dans ce département 40% des naissances sont de mère étrangère.

Le bilan démographique est d’autre part muet sur les 200.000 enfants qui n’ont pas eu le droit à la vie en 2006, et qui manquent à la France.

Le vrai bilan démographique est celui d’une substitution de population, comme le reconnaissent maintenant même des démographes officiels.

Loin d’inciter à crier victoire, le vrai bilan démographique montre l’exigence cruciale d’une politique résolue contre la déferlante migratoire et pour la natalité française

73% DES FRANCAIS EN REDEMANDENT

Jean-Marie Le Pen a déjà évoqué cette hypothèse, François Bayrou sera probablement le "Chevènement sans lendemain" de la campagne présidentielle avec tout ce que cela suppose en termes de présence médiatique et de sondages "mayonnaise".
La dernière de l'IFOP nous montre que l'intox a déjà débuté, elle nous apprend que Le Pen serait en réalité derrière Le candidat de l'UDF alors que beaucoup le voyait déjà au second tour !
Si l'on en croit les résultats publiés par IFOP, Sarkozy serait au premier tour à 33%, Ségolène Royal à 28% et le troisième homme de paille Bayrou à 12...,, soit un total de voix pour les candidats institutionnels ayant assumé des responsabilités gouvernementales ces dix dernières années de 73% !!!
Enfin j'allais oublier de vous le rappeler, l'IFOP est un organisme dirigé par Laurence PARISOT, la très charmante Présidente du MEDEF...

Chouan

SARKO VERSUS SEGO EN 1993



voxgalliae

lundi, janvier 15, 2007

Réflexions?

Florilège du discours d'investure de Nicolas Sarkozy

Par le conservateur, lundi 15 janvier 2007 à 11:42

Les extraits à mon sens les plus marquants du discours de Nicolas Sarkozy porte de Versailles hier qui a vu son investiture comme candidat de l'UMP à la présidentielle.

Des propositions intéressantes, des dérapages nombreux et une philosophie générale introuvable. Le candidat UMP reste illisible, bien que l'on note d'heureuses absences de son discours.

On appréciera en particulier l'opposition assez féconde entre la république virtuelle (comprendre : socialiste), et réelle, celle qui ne se garguarise pas de grands mots (à la Christine Boutin), mais prend conscience des limites de son action :

"La République virtuelle c’est celle qui pratique l’assistanat généralisé mais qui laisse des gens mourir sur le trottoir. C’est celle qui proclame le droit au logement et qui ne construit pas de logements. C’est celle qui proclame le droit à l’emploi et qui renonce à l’objectif du plein emploi. C’est celle qui proclame que le travail est une valeur mais qui fait tout pour le décourager. C’est celle qui proclame la continuité du service public mais accepte que les usagers soient périodiquement les otages des grévistes. C’est celle qui proclame le droit d’aller et de venir mais cherche sans arrêt des excuses aux délinquants qui empoisonnent la vie de tout le monde."

On notera que :

le mot Dieu n'est pas utilisé une seule fois (sauf dans le cadre de la citation du moine de Tibhirine réutilisé par Mr. Sarkozy). Le candidat utilise le mot "Ciel", mais pas à son propre compte.

le mot discrimination est absent, ainsi donc que la mention de la discrimination positive. Noyade du poisson ou changement de discours ?

De même, on appréciera que les mots à la mode (donc vides de sens) que sont "diversité" et "parité" n'apparaissent pas (une fois pour diversité, dans un contexte différent).

Pas un mot sur la famille, la crise alarmante de la natalité des "français de souche". Pas un mot sur le mariage homo et sur l'adoption pour les "couples homos". Bonne ou mauvaise nouvelle ??

Contenu point par point :


Points négatifs : allusions douteuses, économie de courage, propositions dangereuses, etc. :

* Discours à minima sur l'immigration, pas de remise en cause du regroupement familial, silence radio sur l'immigration clandestine massive.

"Ma France, c’est une nation ouverte, accueillante, c’est la patrie des droits de l’homme. C’est elle qui m'a fait ce que je suis. J’aime passionnément le pays qui m’a vu naître. Je n’accepte pas de le voir dénigrer. Je n'accepte pas qu'on veuille habiter en France sans respecter et sans aimer la France. Je n'accepte pas qu'on veuille s'installer en France sans se donner la peine de parler et d'écrire le Français. Je respecte toutes les cultures à travers le monde. Mais qu'il soit entendu que si on vit en France alors on respecte les valeurs et les lois de la République."

Et le respect de la culture française ???

* Nombreuses mentions de la laïcité, pas d'insistance sur la liberté religieuse, et prétention à confondre valeurs chrétiennes et morale laïque (et donc la Loi) :

"Ma France, c’est le pays qui a fait la synthèse entre l’Ancien Régime et la Révolution, entre l’Etat capétien et l’Etat républicain, qui a inventé la laïcité pour faire vivre ensemble ceux qui croient au Ciel et ceux qui n’y croient pas."

"Nous sommes les héritiers de deux mille ans de chrétienté et d’un patrimoine de valeurs spirituelles que la morale laïque a incorporé"

* allusions historiques douteuses :

"La République de Jules Ferry n’était pas celle de Danton. Celle du Général De Gaulle n’était pas celle de Jules Ferry. Mais c’était toujours le même idéal poursuivi par des moyens différents. La République n’est pas une religion. La République n’est pas un dogme. La République est un projet toujours inachevé."

Danton : un criminel, qui ne respectait ni la vie humaine, ni la propriété, finalement pas le droit, censé être le fondement de la République ...

* révisionnisme historique, Mr. Sarkozy confond la France et l'Angleterre :

"Voici le pays qui a inventé l’idée de progrès, qui a crié un jour à la face du monde : « le bonheur est une idée neuve », le pays qui le premier a dit à l’Homme : « tu as des droits imprescriptibles », le pays qui a passé avec la liberté du monde un pacte multiséculaire, le pays qui si souvent a été à l’avant-garde de la civilisation"

C'est l'Angleterre qui, avec l'Habeas Corpus, a créé le premier "droit imprescriptible" moderne. Toutefois c'est oublier un peu vite que l'Ancien Régime était un régime de droits dans lequel les citoyens bénéficiaient de nombreuses protections.

Les éternelles allusions à la Renaissance et aux Lumières, allusions indirectes ou inconscientes à la déchristianisation et allégeance à la Franc-Maçonnerie :

"L’unité de la France je veux la faire par l’action. Cette unité je veux qu'elle soit comme une renaissance. Après mai 68, Georges Pompidou avait dit : « le monde a besoin d’une nouvelle Renaissance ». La Renaissance, ce temps où pour la première fois les hommes ont eu le sentiment que tout était possible. Tout paraissait possible aux hommes de la Renaissance. Tout paraissait possible à ceux des Lumières, à ceux de la Révolution, à ceux des 30 Glorieuses."

* allusion à la décroissance :

"Je veux être le Président d’une France qui montrera l’exemple au monde d’un pays qui engage sa jeunesse dans l’aide au développement, investira dans les technologies propres et les énergies nouvelles, réduira ses gaspillages, préparera l’évènement d’une société de modération à la place d’une société d’excès."

La France, avec sa croissance économique minable, n'a rien d'une société d'excès.

* ode au métissage :

"Je veux être le Président d’une France qui aura compris que la création demain sera dans le mélange, dans l'ouverture, dans la rencontre. Qu’elle sera dans le croisement des regards, la fécondation réciproque des cultures, des techniques et des savoirs, qu’elle jaillira de la rencontre de l’artiste, du savant, de l’ingénieur, de l’entrepreneur, au croisement de la communication, de l’économie, des sciences, de toutes les formes d’art et de pensée, de travail, d’innovation."

* dans la même veine, dangereux et obscur projet "euro-méditerranéen". Le candidat Sarkozy semble faire sien le vieux fantasme chiraquien de "Françafrique", culminant dans la comparaison entre l'Union Européenne et une union euro-méditerranéenne :

"Je veux être le Président d’une France qui ira dire aux Européens : « nous ne pouvons pas continuer à tourner le dos à la Méditerranée, car autour de cette mer où depuis deux mille ans la raison et la foi dialoguent et s’affrontent, sur ces rivages où l’on a mis pour la première fois l’homme au centre de l’univers, se joue une fois encore une part essentielle de notre destin. Là nous pouvons tout gagner ou tout perdre. Nous pouvons avoir la paix ou la guerre, la meilleure part de la civilisation mondiale ou le fanatisme, le dialogue des cultures ou l’intolérance et le racisme, la prospérité ou la misère, le développement durable ou la pire des catastrophes écologiques. » Je veux être le Président d’une France qui dira à tous les pays de la Méditerranée : « sommes-nous condamnés indéfiniment à la vengeance et à la haine ? Rien ne doit être oublié, mais il nous appartient à tous de forger ici, dans le creuset des siècles et des civilisations, le destin commun de l’Europe, du Moyen-Orient et de l’Afrique, dans une relation d’égalité et de fraternité. » Je veux être le Président d’une France qui proposera d’unir la Méditerranée comme elle a proposé jadis d’unir l’Europe, et qui inscrira dans la perspective de cette unité les relations de l’Europe et de la Turquie, ses liens avec le monde arabe, la recherche d’une issue au conflit israélo-palestinien, mais aussi l’immigration choisie, le codéveloppement, la maîtrise du libre-échange et la défense de la diversité culturelle."

* peu de références à l'entreprise et aux entrepreneurs, jamais évoqués comme sources de la richesse nationale :

"entrepreneur" évoqué une fois, "patron" une fois de façon négative, "travailleur" neuf fois :

"le patron qui a conduit son entreprise au bord de la faillite partir avec un parachute en or"

même lorsque le mot entrepreneur est évident, Mr. Sarkozy semble avoir peur de l'utiliser :

"Tout vaut mieux que de taxer le travailleur qui crée la richesse."

* ode à la légalisation de l'avortement :

"Elle a la voix, la figure, la dignité d'une femme, d'une mère, rescapée des camps de la mort qui s'écrie à la tribune de l'Assemblée : "nous ne pouvons plus fermer les yeux sur les 300 000 avortements qui, chaque année mutilent les femmes de ce pays". Ce jour là, elle s'appelle Simone Veil."

comme le rappelle le Salon Beige, la légalisation de l'avortement fait significativement plus de victimes.

* mépris et condescendance à l'égard des électeurs qualifiés d'extrémistes, qui seraient dominés par leur propre peur :

"Ma France, c’est celle des Français qui votent pour les extrêmes non parce qu’ils croient à leurs idées mais parce qu’ils désespèrent de se faire entendre. Je veux leur tendre la main."

"La démocratie irréprochable c’est celle qui permet d’arracher le poison de l’extrémisme du coeur de tous ceux qui se laissent entraîner par leur colère et par leur peur parce qu’ils se sentent exclus."

"Mais je veux lui dire aussi (à celui qui a voté OUI au référendum sur la constitution européenne) qu’il serait plus mortel encore de juger celui qui a voté « non » au lieu de chercher à le comprendre. Je veux lui dire que la France qui gagne perdra tout si elle méprise la France qui ne se sent pas bien."

* des incursions alarmantes en territoire socialiste :

"Mais dans les valeurs auxquelles je crois, il y a aussi le mouvement. Je ne suis pas un conservateur. Je ne veux pas d’une France immobile. Je veux l’innovation, la création, la lutte contre les injustices. J’ai voulu faire entrer ces idées dans le patrimoine de la droite républicaine alors même que la gauche les délaissait."

* le cautionnement public (fausse bonne idée, car la fausse monnaie chasse la bonne, la fausse caution détruit la valeur de la caution)

"Quand on facilite l’endettement des ménages pour financer les créations d’entreprises ou l’achat d’une voiture indispensable pour aller travailler, on favorise le travail. Je veux créer un système de cautionnement public qui mutualise les risques et permette d’emprunter à tous ceux qui ont un projet."

* l'inflation des droits opposables (déresponsabilisation, perturbation de l'allocation naturelle des ressources, et surtout porte ouverte à de massifs abus dans la mesure où 200 000 immigrés clandestins arrivent en France chaque année et trouvent le moyen de s'insinuer dans notre système social) :

"La République réelle c’est celle qui se donne une obligation de résultat. C’est celle des droits que l’on peut faire valoir devant les tribunaux parce que l’on s’est donné les moyens de les rendre opposables."

"Ma République c’est celle du droit opposable à la garde d’enfants, parce que lorsqu’on pense que la politique ne peut rien faire pour résoudre en cinq ans le problème des femmes qui travaillent et qui n’arrivent pas à faire garder leurs enfants, il ne faut pas faire de politique."

"Ma République c’est celle du droit opposable à la scolarisation des enfants handicapés, parce que si l’on pense que d’ici à cinq ans on ne peut pas trouver les moyens de scolariser tous les enfants handicapés, il ne faut pas faire de politique. Ce droit n’est pas seulement un droit pour les enfants handicapés, c’est aussi une chance pour les autres enfants."


Points positifs, bonnes idées, références louables voire courageuses :


* allusions historiques :

"Ma France, c’est le pays qui a fait la synthèse entre l’Ancien Régime et la Révolution, entre l’Etat capétien et l’Etat républicain"

"Ma France, c’est celle de tous les Français sans exception. C’est la France de Saint-Louis et celle de Carnot, celle des croisades et de Valmy. Celle de Pascal et de Voltaire. Celles des cathédrales et de l’Encyclopédie. Celle d’Henri IV et de l’Edit de Nantes. Celle des droits de l’homme et de la liberté de conscience."

* dénonciation du gouvernement des juges :

"La démocratie irréprochable c’est celle où le gouvernement définit la politique pénale et où le peuple participe à la décision de justice. Je souhaite que les jurys populaires jugent certaines affaires correctionnelles comme ils le font déjà dans les procès d'assises."

* sur la réforme constitutionnelle :

"Notre démocratie n’a pas besoin d’une nouvelle révolution constitutionnelle. On change trop notre Constitution. Il faut arrêter de dire qu'elle est bonne et proposer tous les trimestres une nouvelle modification. Mais nous devons changer radicalement nos comportements pour aller vers davantage d’impartialité, d’équité, d’honnêteté, de responsabilité, de transparence."

* sur la réduction du nombre de fonctionnaires :

"Je veux un Etat où les fonctionnaires seront moins nombreux mais mieux payés"

* sur la construction européenne et le principe de subsidiarité, garant de la démocratie européeenne et de la proximité des lois et des peuples :

""Je veux être le Président d’une France qui dira aux Européens : « nous ne ressusciterons pas la Constitution européenne. Le Président Giscard d’Estaing a fait un travail remarquable, mais le peuple a tranché. L’urgence c’est de faire en sorte que l’Europe puisse fonctionner de nouveau en adoptant par la voie parlementaire un traité simplifié. L’urgence est celle d’une Europe qui joue le jeu de la subsidiarité, qui se dote d’un gouvernement économique. C’est celle d’une Europe dans laquelle personne ne peut obliger un Etat à s’engager dans une politique à laquelle il est opposé, mais dans laquelle aussi personne ne peut empêcher les autres d’agir."

* sur l'opposition à l'entrée de la Turquie dans l'UE et à l'élargissement tout azimuts (mais contrebalancé par son discours obscur sur l'union euro-méditerranée :

" Mais je veux avoir la liberté de dire que l'Europe doit se doter de frontières, que tous les pays du monde n'ont pas vocation à intégrer l'Europe à commencer par la Turquie. A s'élargir sans limite on prend le risque de détruire l'union politique européenne, je ne l'accepterai pas."

* dénonciation du mépris de la France qui nourrit le communautarisme, assortie d'une belle phrase de Jaurès :

"Français, prompts à détester votre pays et son histoire, écoutez la grande voix de Jaurès: « Ce qu’il ce n’est pas juger toujours, juger tout le temps, c’est se demander d’époque en époque, de génération en génération, de quels moyens de vie disposaient les hommes, à quelles difficultés ils étaient en quel était le péril ou la pesanteur de leur tâche, et rendre justice à chacun sous le fardeau. »"

"Pourquoi la gauche n’entend-elle plus la voix de Jaurès ? Comment penser que l’on pourra un jour faire aimer ce que l’on aura appris à détester chemin de la repentance et de la détestation de soi il y a, ne nous y trompons pas, le communautarisme et la loi des tribus. Je refuse le communautarisme qui réduit l'homme à sa seule identité combats la loi des tribus parce que c'est la loi de la force brutale et systématique."

* sur l'islamisme et l'islamisation, le mot n'est pas utilisé, mais nombreuses allusions indirectes en réitérant son opposition au voile à l'école, à la burqua, à la polygamie, à l'excision :

"La soumission de la femme c'est le contraire de la République, ceux qui veulent soumettre leurs femmes n'ont rien à faire en France. La polygamie c'est le contraire de la République. Les polygames n'ont rien à faire en France. L'excision c'est une atteinte à la dignité de la femme, c’est le contraire de la République, ceux qui veulent la pratiquer sur leurs enfants ne sont pas les bienvenus sur le territoire de la République française."

* sur la réforme des minimas sociaux, une phrase néanmoins obscure car on ne voit pas très bien comment cela est possible :

"La République réelle ce n’est pas la République où il n’y a que des droits et aucun devoir. C’est la République où les devoirs sont la contrepartie des droits. Je propose qu’aucun minimum social ne soit accordé sans la contre-partie d'une activité d'intérêt général."

* sur la dévalorisation socialiste de l'éducation et de l'enseignement :

"La République virtuelle c’est celle qui veut donner un diplôme à tout le monde en abaissant le niveau des examens. La République réelle c’est celle qui veut donner une formation à chacun, celle qui n’a peur ni de l’orientation, ni de la sélection, ni de l’élitisme républicain qui est la condition de la promotion sociale. C'est l'école de l'excellence pas l'école du nivellement et de l'égalitarisme."

* sur les licenciements et l'obligation pour les chômeurs d'accepter un emploi qui lui est proposé :

"Quand les entreprises savent qu’elles pourront licencier en cas de difficulté, elles embauchent plus facilement. Je veux protéger les personnes plutôt que les emplois. Je veux sécuriser les parcours professionnels plutôt qu’empêcher les licenciements. Je veux créer un contrat unique à durée indéterminée qui remplacera les contrats précaires et qui permettra aux salariés d’acquérir progressivement des droits. Je veux que les bas salaires soient garantis en cas de perte d’emploi, en contrepartie de l’obligation de ne pas refuser plus de deux offres d’emplois successives. Quand on est indemnisé par la société on doit accepter l'offre d'emploi correspondant à vos qualifications qui vous est proposée."

* sur la réforme du droit de succession (franchise d'impôt) :

"Il faut augmenter le pouvoir d’achat. Les socialistes promettront de travailler moins, moi je veux que les Français gagnent plus. Je veux être le Président de l'augmentation du pouvoir d'achat. C'est pour cela que je veux que chaque Français puisse transmettre en franchise d'impôt sur les successions le fruit d'une vie de labeur. On n'a pas à s'excuser d'avoir un patrimoine en contrepartie de son travail. La France doit accueillir les patrimoines et pas les faire fuir. Quand il y a moins de richesses dans un pays ce sont les plus pauvres qui en pâtissent. Partager ce qu'on n'a plus ne fait pas la prospérité d'un peuple."

* sur le bouclier fiscal (porté à 50%) :

"Je veux que l'Etat soit contraint de laisser à chacun au moins la moitié de ce qu'il à gagné. Je veux un bouclier fiscal à 50% y compris la CSG et la CRDS."