vendredi, mai 18, 2007

Fillon I


François Fillon
Premier ministre

Bernard Kouchner
67 ans, ministre des Affaires étrangères et européennes.

Alain Juppé
61 ans, ministre d'Etat du Développement durable.

Brice Hortefeux
49 ans, ministre de l'Immigration de l'Intégration, de l'Identité nationale et du co-développement

Michèle Alliot-Marie
60 ans, ministre de la Sécurité Intérieure de l'Outre-mer et des collectivités.

Xavier Darcos
49 ans, ministre de l'Education nationale.

Jean-Louis Borloo
56 ans, ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi

Rachida Dati
43 ans, ministre de la Justice.

Christine Lagarde
51 ans, ministre de l'Agriculture et de la Pêche

Xavier Bertrand
42 ans, ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité.

Hervé Morin
46 ans, ministre de la Défense.

Valérie Pécresse
39 ans, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

Eric Woerth
50 ans, ministre du Budget des comptes publics et de la fonction publique

Christine Albanel
51 ans, ministre de la Culture et de la Communication. Porte-parole du gouvernement.

Christine Boutin
63 ans, ministre du logement et de la Ville

Roselyne Bachelot
60, ministre de la Santé et des Sports

mercredi, mai 16, 2007

Comment fonctionne le code nucléaire transmis au nouveau président?

Réponse avec Jean Dominique Merchet, journaliste à Libération et spécialiste des questions militaires.chez Bourdin RMC

Video TF1


Une page de la Ve République s'est tournée mercredi avec le départ de Jacques Chirac de l'Elysée et la prise de fonctions de Nicolas Sarkozy

Diaporama réalisé par lefigaro.fr

L'équipe du président

Nicolas Sarkozy a nommé plusieurs membres de sa garde rapprochée à l'Elysée, mercredi. «Les meilleurs» dans leur domaine, selon lui.

JDD: la rédaction dénonce une censure inacceptable

Les journalistes du Journal du Dimanche ont adressé mardi une lettre ouverte à Arnaud Lagardère, patron du groupe propriétaire du journal, dans laquelle ils dénoncent "une censure inacceptable" après la non publication d'un article sur Cécilia Sarkozy révélée par Rue89. La suite

Le Roi est mort ! Pour abolir les privilèges...

nullDifficile de ne pas être indisposé par la désagréable odeur de pognon qu’exhalent les premiers jours de « règne » d’un Nicolas Sarkozy qui semble chercher à toute force à donner raison à la gauche et l’ultra-gauche qui le présentaient, non sans motifs, comme le bras armé du Capital.

Car l’argent en question, ce n’est pas celui honnêtement et modestement gagné par le travail, mais bien le fric malodorant de la spéculation et des paillettes, celui qui s’étale, qui dégueule sans pudeur au visage des modestes, le fric excessif, inutile, indécent, qui se nourrit de lui-même et n’a d’autre finalité que d’enfler indéfiniment…

Du Fouquet’s au pont du yacht de milliardaire de l’homme d’affaires Bolloré, Sarkozy, en veste et jean’s comme un VRP monté trop hâtivement en grade, n’a cessé d’accumuler les démonstrations de son (mauvais) goût pour le luxe le plus caricatural et a ainsi manqué totalement de la plus élémentaire psychologie vis-à-vis de la France « qui travaille et qui souffre », censée l’avoir porté au pouvoir.

On apprend par ailleurs que le personnel de maison de l’ex couple présidentiel, une dizaine de personnes, a d’ores et déjà été remercié par l’équipe entrante, qui prévoit d’en doubler le nombre, au motif que la famille de Nicolas Sarkozy est plus nombreuse que celle de Jacques Chirac. En outre, le nouveau président prévoit de réorganiser ses services de sécurité, et de les étoffer en les portant à environ 80 à 90 personnes. Les 17 policiers du Service de Protection des Hautes personnalités (SPHP), qui gèrent les déplacements du chef de l’Etat, doivent en quasi-totalité quitter leur poste mercredi. Leurs successeurs seront affectés à un dispositif qui devrait regrouper également les 60 policiers et gendarmes du Groupement de sécurité de la présidence de la République (GSPR), chargés de la protection du président.

Quand on pense que c’est le même homme qui lors d’un accès particulièrement imbécile de démagogie électoraliste prétendait « réduire le train de vie de l’Etat » en « réfléchissant sur le fait de savoir si tous les ministres avaient vraiment besoin d’un logement de fonction »…

La tartufferie n’a véritablement pas de limite… Mais les français semblent aimer ça.

P. Chatov pour Novopress

Les promesses électorales de Sarkozy

Dette

« Il faut réduire l’endettement de la France. Le problème, c’est : comment on fait ? Je propose une chose : 45 % du budget de la France, c’est les salaires de la fonction publique et les pensions de retraite ; 15 % c’est les intérêts de la dette – 60 % pour ces deux postes. (…) Il va bien falloir faire des économies. »Débat du 2 mai.

« Il faut réduire le train de vie de l’État. (…) Si je suis président, je veux proposer aux fonctionnaires un pacte de progrès. On remplacera un départ à la retraite sur deux. »
Débat du 2 mai.

35 heures

« Les 35 heures coûtent 17 milliards chaque année, pour empêcher les gens de travailler. » « Les 35 heures n’ont pas créé d’emplois, et les 35 heures ont été responsables d’autre chose de plus grave encore : c’est la rigueur salariale, qui fait que les salaires sont trop bas, ça pèse sur le pouvoir d’achat des Français. »
Débat du 2 mai.

« Les 35 heures resteront la durée hebdomadaire de travail. »
France Inter, le 2 mai.

« Je souhaite libérer le travail en exonérant de charges et d’impôt sur le revenu les heures supplémentaires, pour doper le pouvoir d’achat et la croissance. À quoi cela sert-il d’avoir des RTT si vous ne pouvez pas payer des vacances à vos enfants ? »
Débat du 2 mai.

Retraites

« Je mettrai un terme aux préretraites. 5 milliards chaque année pour que les quinquagénaires, pleins de jeunesse, (…), soient obligés de partir en retraite alors qu’ils veulent continuer à travailler ! »

« La retraite par répartition : il faut la maintenir. »

« Je garantirai l’application des lois Fillon. »

« Il y a un ensemble de régimes de retraites qui n’ont pas été réformés. Ce sont ceux qu’on appelle les régimes spéciaux. »
(…) « Je réformerai les régimes spéciaux par souci d’égalité. »

« J’augmenterai de 25 % les petites retraites. »

« Je veux mettre sur la table la question des pensions de réversion. (…) Je les porterai à 60 %. »

« Il y a trois millions de petites retraites, c’est à- dire trois millions qui sont en dessous du minimum vieillesse.
J’augmenterai de 25 % les petites retraites et je le financerai par ce qu’on aura récupéré sur les régimes spéciaux. » Débat du 2 mai.

Fiscalité

« Dès l’été 2007, je créerai un crédit d’impôt qui permettra à ceux qui paient l’impôt sur le revenu de déduire de leur revenu les intérêts de l’emprunt pour acheter leur appartement et à ceux qui ne paient pas, un crédit d’impôt, c’est-à-dire l’État, qui leur rembourserait.
» Débat du 2 mai.

Service minimum

« Si je suis élu président de la République, il y aura un service minimum garanti en cas de grève dans les transports publics. »
France Inter, 2 mai.

Service public

« Je souhaite créer un service public de l’emploi en fusionnant l’UNEDIC et l’ANPE ». France Inter, 2 mai.

Cumul des mandats

« Je voudrais être un président qui limitera le nombre de mandats. Je pense qu’on ne peut pas être candidat et président de la République plus de deux mandats successifs. »
Débat du 2 mai.

Social

« Je m’engage à créer un congé rémunéré pour une personne qui s’occuperait d’une personne âgée dépendante ou en fin de vie. » « À vous de juger », TF1, 26 avril.

Le Cri du contribuable



Parlement Européen : l’interdiction de fumer, c’est bon pour la plèbe !

STRASBOURG (NOVOpress) – S’appuyant sans doute sur le fameux principe du « Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais », le Parlement européen, qui avait décrété au premier janvier une interdiction totale de fumer dans ses locaux, vient de faire marche arrière et se dotera donc d’espaces fumeurs.
En règle générale très prompts à légiférer en matière de santé publique, les eurodéputés donnent là un signal politique détestable, alors que l’interdiction de fumer dans les lieux publics, entrée en vigueur en France au 1er février, se généralise depuis deux ans en Europe.
Par ailleurs cette reculade ne peut que conforter l’idée déjà largement admise d’un divorce entre les institutions européennes et les peuples, d’une césure entre les citoyens européens et leurs représentants qui s’octroient des droits qu’ils interdisent parallèlement au vulgum pecus

Ainsi, dans un Livre vert auquel les Etats membres doivent répondre d’ici le 1er mai, la Commission Européenne estime qu’une interdiction générale de fumer dans tous les lieux publics fermés ou semi-fermés «serait la plus bénéfique pour la santé publique».
Mais en attendant, élus et fonctionnaires européens grassement rémunérés pourront continuer à fumer à l’abri et au chaud pendant qu’autour du Parlement, nouveau bastion des privilèges, le citoyen lambda risquera une amende pour tout manquement à la législation anti-tabagique.
Un coup de canif supplémentaire dans l’image déjà bien ternie des institutions européennes…

mardi, mai 15, 2007

La carte famille nombreuse étendue aux étrangers

nullIl fallait jusque là être de nationalité française, citoyen européen ou d’une ancienne colonie française (et parent de famille nombreuse) pour prétendre y avoir droit, mais la condition de nationalité exigée vient d’être rendue discriminatoire, suite à une dénonciation de la HALDE, qui avait donné «trois mois au premier ministre et au ministre délégué à la famille» pour répondre à sa demande d’extension de l’attribution de la carte.

Ainsi le gouvernement a décidé de supprimer cette clause et d’étendre l’obtention de la carte famille nombreuse ouvrant droit à réductions (notamment à la SNCF, à la RATP , auprès de transporteurs régionaux, des musées nationaux, de certains équipements sportifs collectifs et de certains réseaux de distribution : cinéma, chausseur André, etc.) aux étrangers.

Pour faire entrer en vigueur cette mesure il faudra cependant au préalable modifier la loi de 1924 qui impose ces restrictions. Cette disposition concerne aujourd’hui 2.800.000 familles et devrait voir d’ici peu quelques 210.000 nouveaux bénéficiaires individuels supplémentaires.

Novopress

lundi, mai 14, 2007

un gagnant, sept perdants

Faut-il rappeler l'article 8 de la constitution de la V° République :

"Le Président de la République nomme le Premier Ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement. Sur la proposition du Premier Ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions".

La constitution du gouvernement se fait donc à l'initiative du Premier ministre qui, une fois nommé, propose des noms au Président de la République. Mais à quoi assistons-nous, si ce n'est exactement à l'inverse?
De deux choses l'une, soit on est tous passé à côté de la nomination d'un Premier ministre, soit on n'est pas tous soumis à la même constitution.