mardi, avril 10, 2007

«Je sais pas pourquoi je conserve la nationalité algérienne, peut-être que c’est dû au fait que la vie en France est difficile »


Azouz Begag était l’invité d’une émission, en 1986, où il déclarait, entre autres : «C’est pas un choix délibéré pour moi de conserver la nationalité algérienne, c’est pas un choix d’abord, c’est quelque chose qui est. Je sais pas pourquoi je conserve la nationalité algérienne, peut-être que c’est dû au fait que la vie en France est difficile, en 1986, la situation économique est difficile et je me dis que si l’avenir s’avère sombre pour moi, en France, l’Algérie constituera une porte de secours et en conservant ma nationalité algérienne je me dis que je pourrai avoir une ouverture sur le Tiers-Monde, sur un pays neuf qui se construit, c’est important pour moi».

(Voir l’émission -3 minutes)

Azouz Begag a en effet eu un avenir des plus sombres… Rappelons qu’au nom de la discrimination positive il a été promu ministre délégué à la Promotion de l’égalité des chances du 2 juin 2005 au 5 avril 2007 sous le gouvernement Villepin et qu’il est Chevalier de la Légion d’honneur et Chevalier de l’Ordre national du Mérite.
M. Begag a ainsi attendu que des circonstances lui offrent un avenir radieux : la politique de discrimination positive lui permit d’accéder au poste de ministre, en France ; mais il aurait rapidement traversé la Méditerranée si l’Algérie lui avait offert la même opportunité… M. Begag n’a d’ailleurs visiblement pas pensé un seul instant que les qualités dont il se pare auraient pu aider son pays de cœur, l’Algérie, à se relever. Il a préféré bénéficier de passe-droit et prendre ce que la France sur laquelle il crache à longueur de temps avait à lui offrir…

M. Begag a récemment démissionné du gouvernement Villepin, il a déclaré être depuis longtemps en désaccord total avec certains de ses collègues, et a affirmé avoir été molesté, insulté et raillé par des députés et ministres d’État de sa propre famille politique. Cependant, conformément à ce qui semble être une habitude chez lui, il est resté à son poste, attendant le dernier moment pour démissionner et rallier un autre camp, celui de François Bayrou, qui lui semblait plus prompt à servir ses propres intérêts.