J’ai repris la formule de Sarkozy lui-même qui s’est fait gloire, à plusieurs reprises, d’être fils d’immigré.

A 13 jours du premier tour de la présidentielle, le candidat du FN Jean-Marie Le Pen a concentré ses attaques sur son adversaire UMP Nicolas Sarkozy.

Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/TV5 Monde et Le Parisien-Aujourd’hui en France, il a déclaré sur l’ancien ministre de l’intérieur qu’il se verrait affronter au second tour : "C’est un candidat qui vient de l’immigration, moi je suis un candidat du terroir. C’est vrai qu’il y a une différence, un choix qui peut être considéré comme fondamental par un certain nombre de Français …/… J’ai repris la formule de Sarkozy lui-même qui s’est fait gloire, à plusieurs reprises, d’être fils d’immigré. Je ne l’aurais pas utilisée si M. Sarkozy ne s’en était pas servi comme un argument qu’il estime favorable".

Le candidat UMP a mis en avant de nombreuses fois ses origines hongroises du coté de son père.

A la question de savoir si l’application de sa politique de l’immigration zéro aurait empêché la famille Sarkozy de venir en France, Jean-Marie Le Pen a répondu : "la France se serait passée de Nicolas Sarkozy qui aurait peut-être fait une très belle carrière en Hongrie".

Sur les récentes déclarations, qualifiées d’absurdes de Nicolas Sarkozy sur le caractère inné de la pédophilie, le candidat frontiste a ironisé estimant que le candidat UMP avait récupéré les vieilles thèses du XIXe siècle sur le criminel-né.

Jean-Marie Le Pen a également qualifié le syndicalisme français de "débile et irresponsable", lui qui le souhaiterait fort et responsable. Il a également estimé que la candidature de la socialiste Ségolène Royal était "condamnée" pour le second tour. Il pense qu’elle sera crucifiée par ses concurrents d’extrême gauche, déclarant : "Madame Royal risque d’être crucifiée par ses concurrents d’extrême gauche".

En cas d’absence au second tour, Jean-Marie Le Pen a indiqué qu’il annoncerait le 1er mai quelle serait sa consigne de vote.

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