
et a dit son inquiétude devant la dégradation de l'environnement lors de sa bénédiction urbi et orbi pour Noël
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… est un catholique mort. Et, avec quelque ironie, le blog fromageplus, que je découvre via Polydamas, mon tradi à moi, poursuit ainsi : “Tant qu’il est en vie, c’est un rétrograde dogmatique et coincé, contre la capote et les homos. Une fois qu’il est mort, on découvre qu’il est pour le dialogue inter-religieux, l’amour du prochain, la paix civile et spirituelle, et que c’est un homme en quête de vérité et de beauté“.
Ce pourrait certes être une raison supplémentaire pour les croyants de voir sereinement arriver la mort. Non seulement ils rejoindront le Père, mais ici-bas, on vantera leurs qualités.
En attendant, ici-bas, on s’agace, parfois. Même si c’est fréquemment le cas des nécrologies : les journaux se couvrent de lignes subitement reconnaissantes et admiratives. Ainsi pour prendre un exemple récent, de Michel Serrault, dont j’ai découvert au passage qu’il était profondément croyant.
Une appartenance à l'Eglise traitée comme accessoire
Mais un autre phénomène plus propre aux bons catholiques - morts, donc - s’est encore produit à l’occasion du décès du Cardinal Lustiger : leur appartenance à l’Eglise est traitée comme accessoire. C’est, avouez-le, une performance dans le cas du Cardinal. L’insistance sur sa spécificité de juif converti est, pour l’essentiel, bienvenue et même émouvante. On peut se réjouir que l’on insiste ainsi sur la continuité entre les juifs et les chrétiens, qu’il incarnait. On y décèle toutefois chez certains une tendance à souligner que, ma foi, ce n’était pas un catholique comme les autres…
Et l’on insiste, aussi, sur ses “coups de gueule“, dans l’espoir, pour certains de démontrer que ce “Prince de l’Eglise” aurait été un marginal en son sein.
Comment dissocier l'Eglise de l'Humanité ? Un cardinal, de l'Eglise ?
C’est aussi le parfois ambivalent Figaro qui illustre sa Une (électronique) d’une seule réaction : “Le cardinal parlait d’abord la langue de l’humanité, et ensuite celle de l’Église“. Ah, si l’on pouvait s’assurer que l’émotion autour de son décès ne bénéficie pas aux calotins… Mais comment dissocier la vocation de l’Eglise du sort de l’humanité, si ce n’est sous l’effet d’un parti pris qui voudrait qu’elle s’en écarte ? Et comment dissocier un cardinal - et encore plus celui-ci - de l’Eglise ? La langue qu’il parlait, c’était celle du Cardinal Lustiger, membre de l’humanité, certes, mais ô combien membre de l’Eglise. Toute parole, tout acte de sa part était l’acte d’un membre de l’Eglise, “peuple rassemblé”. L’Eglise, dans sa diversité. Avec ses ses erreurs, et ses grandeurs. Bref, la bien humaine Eglise.
C’est bien le même phénomène qui avait marqué la disparition de l’Abbé Pierre. Souvenez-vous : il était abbé, Henri.
Cette fois non plus, il ne s’agit pas de “réclamer” un homme. Mais de ne pas occulter une dimension fondamentale de ces hommes qui, plutôt qu’atypiques, étaient exceptionnels.
http://www.koztoujours.fr/Les quatre cinquièmes des fonctionnaires portugais perdront leur statut et seront contractualisés en vertu d’une loi adoptée par le Parlement, dans le cadre de la modernisation de l’administration conduite par le gouvernement socialiste. ->ici
Sur le portail d’Orange, l’opérateur de téléphonie, vous pouvez trouver ce genre de facéties révélatrices ->ICI
En attendant l’annexion de la France par le maghreb, exigeons le bilinguisme arabe des infidèles de souche européenne.
Le racisme est un fléau, cela ne fait aucun doute, mais la réaction exposée ici est sans nul doute révélatrice de la façon dont un autre fléau, l’immigration de peuplement massive en provenance des pays musulmans, peut être perçu par une population autochtone qui n’a pas encore pris le parti de se taire, se soumettre ou s’enfuir…
Après avoir fait tout son possible pour empêcher la publication du Motu Proprio, le card. Barbarin se pose en pionnier d’une paix qu’il a longtemps repoussée.
“Le retour du latin s’est déjà fait dans la bouche des jeunes à Taizé ou à Lourdes et non pas par le motu proprio de Benoît XVI. Dans les rassemblements, les chants en latin ont trouvé une place depuis quelques années. Pouvoir dire quelques prières et chanter des chants dans une même langue, c’est bien”.
“Concrètement, je ne pense pas que cela changera grand-chose dans nos paroisses, mais mon espérance, c’est qu’une bonne proportion de traditionalistes se dise +On revient à la maison, puisque le Pape nous lance un appel !+. Cela fait 40 ans qu’ils sont en marge ou dehors, tout de même ! Je souhaite que nous redevenions un seul troupeau, à la suite du Seul Pasteur !“, ajoute le cardinal Barbarin. ->
Le coup de “la balle est dans leur camp” que nous sert le cardinal depuis deux mois semble ne pas prendre côté écônard… Il faut reconnaître que seul Rome détient le pouvoir de réintégrer dans l’Eglise cette fraction qui, malgré sa très petite taille, semble poser un gigantesque problème de conscience aux évêques français…
Un article de Jacques Marseile (extraits) :
Le 6 mai, près de 19 millions de Français ont élu un président qui leur avait promis cent fois plutôt qu’une : « Je dis ce que je ferai et je ferai ce que je dis. »
Parmi ces promesses figurait en bonne place le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Une mesure essentielle étant donné que l’expansion inconsidérée des effectifs du secteur public (5,2 millions de fonctionnaires, contre 4 millions en 1990) explique largement la dégradation des finances publiques et l’explosion de la dette. (…) Lire la suite »
Au cours du match OM-Rennes, samedi dernier à Marseille. Les supporters forment le logo de l’OM, surmonté de leur drapeau national.
A la suite de la décision de la mairie de Marseille de construire l’une des plus grandes mosquées de France (alors que la ville en compte déjà plus de 60), trois intellectuels français, spécialistes du monde arabe et de l’islam, ont envoyé le 03 aout la lettre suivante à Jean-Claude Gaudin, maire de la ville :
Monsieur le Sénateur Maire,
“C’est la dignité, le respect des valeurs de la République que de permettre à des gens de pratiquer leur culte”, dites-vous pour justifier l’autorisation de la grande Mosquée de Marseille.
Vous n’êtes pas sans savoir, osons-nous le supposer, que la religion musulmane n’est pas seulement un culte, mais aussi une doctrine sociale et politique, et qu’en lui donnant un lieu de culte, vous donnez aussi une place forte, une citadelle à cette doctrine sociale et politique, dont l’institutionnalisation ne peut être qu’un premier pas pour les visées hégémoniques qui lui sont inhérentes. Lire la suite »
Nicolas Barré, Directeur-adjoint de la rédaction du « Figaro », a pondu le 9 août dernier un de ces éditos fulgurants, dont il a le secret, et qui ne laisse pas de m’étourdir. Je dois être trop émotif… Intitulé modestement « Agir sur le climat », cet article est un modèle du genre de la nouvelle religion écolo qui fait du réchauffement le début et la fin de tout. C’est pourquoi il ne pouvait que m’interpeller au niveau du vécu climatique.
Cet édito est une vraie mine pour qui s’intéresse à cette nouvelle religion. Ainsi peut-on y apprendre que tout ce cirque a commencé lors de l’ineffable sommet de Kyoto en 1997. Nicolas Barré s’émerveille devant le chemin parcouru en dix ans : «A l’époque, souvenons-nous, les dangers liés à l’accumulation des gaz à effet de serre n’étaient guère connus au-delà du cercle des experts». Alleluia !
C’est là que Nicolas Barré pose la première question existentielle : «Qui, aujourd’hui, hormis quelques esprits obtus – il en restera toujours – doute que la planète se réchauffe ? ».
Il m’a paru intéressant de partir à la recherche d’au moins un de ces esprits perdus, que Nicolas Barré balaye d’un revers de son auguste main, en les qualifiant d’« obtus ». Lire la suite »
Le département de la défense des Etats-Unis veut intégrer des puces de la taille d’un grain de riz dans le cerveau de ses soldats.
Selon Inteldaily, les puces fabriquées par le C3B (Centre for Bioelectronics, Biosensors and Biochips) de l’université de Clemson serviront à surveiller l’état de santé des soldats. Les médecins pourront obtenir des informations détaillées sur l’état d’un soldat blessé ayant perdu connaissance sur le champ de bataille. Ce nouveau dispositif permettra au personnel médical d’agir plus rapidement.
Inutile de dire que les soldats ne sont pas enchantés par cette nouvelle. L’armée sera au courant de leur état de forme 24 heures sur 24, même pendant leurs permissions.
Cette biopuce devrait arriver d’ici cinq ans pour des essais sur les êtres humains. Le projet coûte près de 1,6 millions de dollars à l’armée américaine.
(Source : http://www.theinquirer.fr)
Mauvaise polémique sur le prix des fruits et légumes
Le journal de TF1 à 13 heures a, il y a quelques semaines, de nouveau relancé la polémique du prix des fruits et légumes, en indiquant que ce prix est aujourd’hui trop élevé et que le consommateur ne peut pas en consommer tous les jours. Si on appliquait ce raisonnement au carburant, suite aux dernières hausses de prix, les routes devraient être désertes !
Plutôt que de diffuser des reportages tape à l’œil, les journaux télévisés feraient mieux d’informer les consommateurs et de leur faire savoir que :
•Les producteurs de fruits et légumes vendent à l’heure actuelle leur production au même prix qu’il y a trente ans, alors que pendant ce laps de temps leurs charges ont considérablement augmenté ;
•Les prix de ces produits sont multipliés jusqu’à 10 fois entre le producteur et le consommateur, parfois en quelques heures ; la salade achetée 15 centimes au producteur et vendue 1 € au consommateur en est un bon exemple ;
•Les dépenses alimentaires représentent aujourd’hui moins de 15% du revenu des ménages contre 50% il y a trente ans ;
•Les importations de fruits et légumes sont en constante augmentation et pénalisent l’écoulement de nos productions de qualité.
Actuellement, les producteurs n’arrivent plus à vivre dignement de leur travail et les consommateurs peinent à acheter des produits frais. Cependant, entre ces deux maillons de la filière, nombreux sont les intermédiaires qui tirent profit de la situation.
Pourtant, la CR a proposé et obtenu la mise en place d’un coefficient multiplicateur, lequel, permettrait un contrôle des marges prises par les intermédiaires et aurait pour conséquence un prix rationnel payé par le consommateur et une juste rémunération des producteurs.
Bien que prévue par la loi l’application de ce coefficient n’est toujours pas une réalité. La CR et sa section Fruits et Légumes se demandent pourquoi tant tarder à l’essayer.
(Source: www.coordinationrurale.fr)
Mémorandum de Paul-Marie Coûteaux
Une Constitution remaquillée est toujours une Constitution. Bon connaisseur du débat institutionnel européen, M. Bourlanges s’émerveille du ” traité modificatif ” adopté le 23 aux petites heures : ” Toute la Constitution est là ! Il n’y manque rien ! ” ; et le Monde (24 et 25 juin) peut titrer : ” Les symboles disparaissent, le fond reste “. Quelques jours après la fin du cycle électoral privant les Français de toute expression nationale avant longtemps, le sommet n’avait d’autre but que de reprendre le texte rejeté en 2005 en le remaquillant assez pour éviter un nouveau référendum. La manœuvre a donc réussi.
Je mets en garde les Français : ne nous laissons pas abuser par les malicieuses déclarations des partisans les plus acharnés de la supranationalité qui font mine de regretter la Constitution, ici quelques mots, là quelques symboles, ni par une presse dupée par le maquillage, qui évoque une victoire diplomatique de M. Sarkozy, comme si la France qui a dit Non sortait victorieuse de l’épreuve : en réalité les nonistes sont refaits, ce que montre toute étude précise dudit “compromis” et de ses cinq points-clefs :
1-Personnalité juridique accordée à l’Union : point cardinal du fédéralisme qui permettait au texte Giscard de s’intituler Constitution, il est repris tel quel, certes discrètement. A lui seul, il crée en effet un nouvel Etat qui peut désormais être reconnu comme tel sur la scène internationale, ce qui permet de parler de nouveau de Constitution.
2-Présidence stable de l’Union : si ce traité était ratifié, l’Union se trouverait aussitôt placée sous l’autorité d’un Président, réputé “stable” en raison d’un mandat allongé - de six mois à deux ans et demi, et vraisemblablement porté ensuite à 5 ans comme le mandat parlementaire européen. Surtout, ce Président est désormais indépendant de tout Etat - alors qu’il était auparavant un chef de gouvernement en exercice ; il sera doté d’une autorité propre, ainsi que d’un secrétariat, puis d’un cabinet, etc… Gageons que cet instrument supranational se révèlera d’autant plus efficace que, à la différence des autres institutions, il sera incarné…
3-Haut Représentant pour la politique étrangère : comme l’a avoué imprudemment Nicolas Sarkozy lors de son allocution télévisée du 20 juin, c’est un “ministre des relations extérieures sans le nom” ; mais, à l’instar du texte Giscard, il sera dès 2009 vice-président de la Commission, ce qui lui donnera un grand poids auprès des autres Commissaires, et se verra doté d’un “service diplomatique” - en clair d’ambassades, les quelque 120 actuels bureaux de l’Union dans les capitales étrangères étant débaptisées et étoffées, leurs agents bénéficiant (grâce à la personnalité juridique) d’immunités et privilèges diplomatiques. A terme, lorsque ce super-ministère aura pris son allure et son poids, les ministères nationaux seront marginalisés, ce que symbolise déjà la délocalisation du Quai d’Orsay annoncée par M. Kouchner. Quant à la référence à l’OTAN, elle peut disparaître puisque le nouveau texte renvoie explicitement au traité de Maestricht, dont le titre V fixait que “Les Etats veillent à la conformité de leurs politiques nationales avec les positions communes” (art. J-2), et précisait que celles-ci devaient être compatibles avec “les cadres de l’OTAN”. A la politique étrangère commune, il manquait un instrument : le voici.
4- Décisions à la majorité qualifiée. Quel que soit le mode d’adoption (système de Nice ou système appliqué partir de 2014), l’essentiel est que le cercle des questions échappant à l’unanimité s’élargisse considérablement ; outre les affaires communautaires (politique agricole, commerciale, douanière et, surtout, industrielle - dite “de concurrence”, où la commission est pleinement compétente), il inclut quarante nouveaux domaines, les uns d’ordre économique (marché intérieur, énergie, recherche, politique sociale “partagée” avec les Etats) et d’autres plus régaliens : coopération judiciaire en matière pénale, porte ouverte au Parquet européen, et coopération policière, amorce d’une “police fédérale” . Désormais, la compétence de l’Union concerne quelque 70 domaines, soit l’essentiel des décisions et de la responsabilité politique - manquent encore la culture, l’éducation…
Schéma fédéral classique, d’autant que le compromis de Luxembourg permettant à un Etat d’invoquer ses intérêts vitaux, dont le candidat Sarkozy avait fait grand cas au cours de sa campagne, n’apparaît plus : une décision adoptée à la majorité s’appliquera dans tous les cas, et même un Etat qui n’y est pas favorable devra le mettre en œuvre sous peine de sanctions. Régime de fer, dont plusieurs Etats s’exemptent : la Grande-Bretagne, l’Irlande et le Danemark ; pas la France.
5-Charte des droits fondamentaux. Elle s’applique désormais de droit (sauf pour la Grande-Bretagne, qui jouit d’une dérogation) ; non reprise in extenso, elle fait cependant l’objet d’une référence dans le texte, ce qui en droit revient au même - d’autant que le droit est ici interprété par la très supranationale Cour de Luxembourg. Ses dispositions justifient les critiques que nous avions développées en 2005 : comment admettre par exemple le droit pour tout citoyen de saisir la Cour européenne des Droits de l’Homme aux fins de condamner un Etat pour non respect de principes très généraux - tel celui de l’égalité, qui inspire déjà la reconnaissance de l’homoparentalité ou du mariage homosexuel, ou celui de la liberté religieuse contre un Etat appliquant une législation laïque - telle la loi sur le voile ?
Il n’est pas question d’accepter un tel traité ; contrairement à ce que prétend une propagande bien orchestrée, les concessions aux souverainistes n’en sont pas. Certes, ne figurent plus les symboles de l’Union, drapeau, hymne et devise ; mais ils ont déjà été adoptés en Conseil et s’imposent sans qu’il soit besoin de les rappeler. Il en va ainsi de l’ancien art.6 du texte Giscard posant la supériorité de la norme européenne sur la loi nationale : si celle-ci ne figure plus dans le traité proprement dit, il y est cependant renvoyé explicitement dans une déclaration additionnelle, qui elle-même rappelle la jurisprudence de la Cour de Justice, ce qui revient au même. D’ores et déjà, outre les juges de Luxembourg, toutes les juridictions nationales admettent la supériorité du droit européen, écartant lois françaises, principes et dispositions constitutionnels chaque fois qu’ils entrent en contradiction avec une norme européenne. De même, c’est une escroquerie intellectuelle de prétendre, comme le fait M. Sarkozy, que le principe de “concurrence libre et non faussée” a disparu du traité, puisque celui-ci renvoie à un protocole additionnel qui le proclame, et le présente même comme un “instrument politique majeur” au service des objectifs du nouveau traité - la gauche semble n’y voir que du feu. Habiletés qui sont autant d’escroqueries morales, la pire étant de nommer traité simplifié un texte qui crée juridiquement un Etat et lui attribue de nombreuses compétences: il s’agit bien d’une Constitution, moins ronflante que le texte Giscard et d’autant plus habile
Il y a deux ans, les supranationaux étaient décontenancés par le double non français et hollandais ; nous savions qu’ils chercheraient une parade. Elle fut simple et terrible : le problème venant de la France, c’est elle et ses Français qu’il fallait circonvenir ; pour les oligarchies européennes, il aura suffit d’attendre l’élection présidentielle et de trouver un homme assez rusé pour s’imposer, avec leur aide, et capable, une fois doté d’une fraîche légitimité d’annihiler en leur nom le Non des Français : la supercherie a parfaitement fonctionné. Restait à faire quelques concessions aux récalcitrants : un plus long délai pour la consultation des parlements nationaux, à la demande des Pays-Bas (et de partis danois) ; la prolongation pendant dix ans d’un système de pondération des voix qui avantage beaucoup une Pologne qui, elle, s’est bien battue - essuyant des quolibets innombrables : on moqua une phrase de son Président rappelant que, sans l’agression allemande de 1939, la Pologne aurait aujourd’hui quelque vingt millions d’habitants supplémentaires : un pays qui en détruit un autre peut-il, soixante ans plus tard, arguer de sa faiblesse pour le faire taire ? Il est vrai que l’habitude est désormais installée de tourner en dérision tout pays qui prétendra affirmer ses droits et ses principes.
Il y a quelque chose d’insupportable dans l’actuelle fanfaronnade de M. Sarkozy assurant que “en un mois et demi, il s’est passé plus de choses qu’en deux ans”, ce qui est vrai : il s’est passé ceci que la France a été trahie par un ensorceleur qu’elle a pour son malheur placé à sa tête et qui peut désormais parler en son nom. Ceux qui, en votant pour M. Sarkozy ont permis cette supercherie portent une lourde responsabilité devant notre histoire.
J’appelle solennellement les Français qui ont dit Non à déjouer les propagandes - d’abord pour eux-mêmes ; je les appelle à étudier de près les informations qui filtreront de la prochaine Conférence Intergouvernementale et le texte définitif signé en octobre ; je les appelle à se mobiliser pour exiger que sa ratification soit soumise à référendum ; je les appelle à exiger pour la France un statut à tout le moins comparable à celui de la Grande-Bretagne, et des protections pour les droits, les principes et les intérêts de la France et des Français - et d’abord le respect de la démocratie, c’est-à-dire de la souveraineté populaire, dont on ne voit que trop qu’elle disparaît avec la souveraineté nationale ; je les appelle à agir sur les partis ou les solidarités diverses qui peuvent permettre de faire barrage lors du Congrès qui devra modifier une nouvelle fois notre Constitution ; je les appelle à manifester les troisièmes vendredis de chaque mois, à compter du 19 octobre, quelles que soient leurs opinions ou leurs inclinations, pourvu qu’ils soient attachés à la survie de la France comme Nation libre parmi les Nations du monde.
Nous n’avons pas attendu le jugement de la cour d’appel pour être actifs sur le sujet. Depuis longtemps la diversité est au coeur de nos préoccupations. Cette condamnation est profondément injuste et incompréhensible car rien dans le dossier n’incrimine Garnier. Pour nous, la diversité n’est pas un sujet à la mode mais un phénomène de fond. Cette chaire, la première du genre dans une grande école, est en réflexion depuis septembre 2006. Nous allons recruter une vingtaine d’étudiants en septembre et les cours démarreront en janvier 2008.
Qu’est-ce que fait L’Oréal en matière de diversité et est-ce mesurable ?
Nous employons en France plus de 40 nationalités. En 2006, nous avons recruté 423 cadres et une centaine était d’origine étrangère. La loi nous interdit de compter le nombre de personnes issues de la diversité soit par le nom, soit par le lieu de résidence. Mais aujourd’hui, lorsque nous rencontrons un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus de chance d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche.
Vous faites donc de la discrimination positive ?
Oui, d’une certaine manière. Et nous l’assumons. A partir du moment où, pour une catégorie de la population, il est plus difficile d’accéder à certains postes, il faut faire preuve de volontarisme.
(Source : lemonde.fr)
Phrase extrait d’une interview de Jean-Paul Agon, PDG de Loréal :
« Aujourd’hui, lorsque nous rencontrons un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus de chance d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche.»
Si par miracle vous avez des petits enfants, vous pourrez leur dire que c’était en juillet 2007. Vous l’avez vécu, vous étiez là.
Racisme, intolérance religieuse, sexisme, homophobie, rejet des handicaps... Toute personne s’estimant victime de discrimination en France peut désormais saisir par écrit la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE). Voici son adresse :
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Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE)
11-15 rue Saint Georges
75009 Paris
Pour nous l’Europe, ce n’est pas une fin, c’est une étape vers un monde sans frontières et ce n’est pas un continent, c’est une idée, une certaine conception de l’Homme…
— Jean-Michel Quillardet, Grand Maître du Grand Orient de France