dimanche, mars 04, 2007

A quoi a droit un clandestin en France ?


"Dès qu’il arrive, sur le territoire, l’immigré en situation illégale a droit à :

- L’hébergement d’urgence : ce droit n’est subordonné à aucune condition. Tous types de structures confondues, le dispositif français d’hébergement d’urgence totalise 52.000 places (y compris les nuitées d'hôtels financées par l'Etat pendant la période hivernale, à hauteur de 8.000 places fin 2005).

- Deuxième droit, le droit à l’aide médicale, la fameuse AME. C’est le droit se faire soigner à l’œil. Au plan strictement financier, le nombre de bénéficiaires de l'AME, qui a fortement progressé depuis la création du dispositif, est proche de 180.000 personnes. Le coût budgétaire du dispositif s'est également fortement alourdi : il n'était que de 200 M€ en 2001 et devrait s'élever à 470 M€ en 2005. [...]



- Troisième droit, l’Aide Sociale à l’Enfance
, qui, là encore, n’est subordonné à aucune condition de régularité du séjour, et comprend des aides financières à domicile, destinées à aider une personne ayant à sa charge un enfant à assurer son entretien, sa sécurité et sa conduite, lorsque ses ressources sont insuffisantes, mais aussi l'intervention à domicile d'un éducateur et l'hébergement, qui peut concerner des mères isolées avec enfant de moins de trois ans, en vue de leur réinsertion sociale et professionnelle, ou des mineurs.

Les immigrés clandestins ont également le droit d’inscrire leurs enfants à l’école. Et une fois que les enfants sont scolarisés, les parents sont inexpulsables, d’où ce critère de scolarisation des enfants retenus par Sarkozy lors de la régularisation de juillet 2006. [...]

- Quatrième droit, un étranger séjournant irrégulièrement sur notre sol et qui travaille au noir a droit aux prestations de la Sécu en matière de réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles ! Là encore, c’est un encouragement aux patrons-délinquants, une incitation à l’immigration irrégulière, un manque à gagner et une charge nette pour la Sécurité Sociale, et une puissante pression à la baisse des salaires des travailleurs français peu qualifiés."