mercredi, mars 07, 2007

Le "testing" de SOS Education


Sous la plume de Rémi Fontaine, dans Présent :

"L’association SOS-Education a publié [...] un encart dans lequel un «test» permet aux parents d’élèves de CP de «contrôler» si leur enfant «n’est pas en retard» en lecture et écriture. [...] Paru dimanche dans l’Est Républicain, ce nouvel encart doit être publié les jours prochains dans certaines pages locales de la Montagne, du Petit Vendômois et du Régional. [...]

Le syndicat des enseignants de l’Unsa-Education, le SE-Unsa, a donc immédiatement écrit une lettre au ministre de l’Education Gilles de Robien pour protester [...]. «Les exercices proposés aux familles confirment que cette association ignore tout [sic] des programmes et des objectifs de l’école élémentaire», affirme le syndicat pour lequel les «normes» retenues pour ce test sont en effet «très éloignées» du livret Lire au CP publié par le ministère. Il estime qu’il s’agit pour SOS-Education de «mettre en difficulté les enseignants », en «ignorant tout [resic] de leur travail et de leurs objectifs». Cette campagne «désinforme l’opinion et risque de créer des peurs et des inquiétudes», ajoute le SE-Unsa, en demandant au ministre d’intervenir auprès de cette association pour «lui intimer de cesser ces pratiques» et de publier dans les mêmes journaux une mise au point.

[...] «Nous ne jetons pas de discrédit, le but est de faire en sorte que chacun puisse constater par lui-même si son enfant est en retard pour trouver des remédiations. A moins de nier l’existence d’un problème à l’Education nationale, on ne peut pas être contre ce test», explique Vincent Laarman, délégué général de SOS-Education."

Via salon Beige