vendredi, mars 30, 2007

Georges Frêche relaxé pour ses accusations à l'encontre de policiers



Le président de la région Languedoc-Roussillon Georges Frêche (divers gauche), poursuivi pour diffamation envers une administration publique après avoir accusé des policiers de brûler des voitures, lors des émeutes de banlieues de l'automne 2005, a été relaxé jeudi après-midi par le tribunal correctionnel de Montpellier (Hérault), a-t-on appris auprès de Me Gilles Gauer, son avocat.

Frêche avait déclaré, à l'occasion de l'inauguration d'une mosquée à Montpellier: "Je ne suis pas sûr que dans les villes parisiennes où ils ont incendié des voitures, ce soient des musulmans qui le font. Ca serait des flics déguisés en musulmans que ça ne m'étonnerait pas. J'ai connu ce genre de provocations, j'ai connu mai 1968. Quand les gens en auront marre, ils voteront Sarkozy".


Georges Frêche, exclu du Parti socialiste le 27 janvier pour ses propos sur la trop forte proportion de Noirs en équipe de France de football, a été condamné le 25 janvier à 15.000 euros d'amende pour avoir qualifié en février 2006 les harkis de "sous-hommes". Il a interjeté appel de cette condamnation. AP