dimanche, mai 06, 2007

Des échauffourées suite!

En province, de légers incidents ont éclaté à Lyon, Nantes et Rennes.

A Paris

Des échauffourées opposaient dimanche soir, place de la Bastille à Paris, des manifestants anti-Sarkozy qui lançaient pavés et projectiles aux forces de l'ordre répliquant à coups de grenades lacrymogènes. Une centaine de manifestants s'étaient rassemblés peu après 20h00 afin d'exprimer leur déception et leur colère. A l'entrée de la rue de la Roquette, des militants "anti-Sarko" avaient immédiatement crié "Sarko, le peuple aura ta peau" ou encore "A bas les fachos" à l'annonce des résultats.

A Lyon
De légers incidents ont opposé dimanche soir des militants PS et UMP à proximité de la péniche amarrée sur le Rhône où étaient réunis les partisans de Nicolas Sarkozy pour fêter la victoire du candidat UMP. Venus de la Place Bellecour, quelque 200 partisans de Ségolène Royal, parmi lesquels se trouvaient des représentants de la mouvance anarchiste, se sont arrêtés sur le pont Wilson, surplombant la péniche, et ont pris à parti les militants UMP.

Les invectives ont fusé et une partie des supporteurs de la candidate socialiste sont descendus vers la péniche. Selon des témoins, quelques coups ont été échangés. La police est intervenue et a procédé à trois interpellations parmi les partisans de la candidate socialiste, a-t-on indiqué de source policière.Le groupe a été dispersé par les forces de l'ordre.

A Nantes
Près de 600 manifestants, selon la police, principalement des militants d'extrême gauche mais aussi des membres du Mouvement des Jeunes socialistes, ont tenté de s'approcher des locaux de l'UMP, gardés par les forces de l'ordre. La police, qui indique avoir fait l'objet de jets de projectiles, a dispersé les manifestants à l'aide de gaz lacrymogènes vers 21H30, dont certains criaient "Sarko facho, le peuple aura ta peau!", selon un journaliste de l'AFP.

A Rennes
Les manifestants, surtout des jeunes, s'étaient rassemblés sur l'une des principales places avant de défiler dans le centre. Certains criaient des slogans contre le nouveau président de la République ou "Mai 2007, Mai 68".

A Brest
Une cinquantaine de personnes ont occupé une permanence de l'UMP dans la soirée.

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